Maitre Philippe de Lyon, la vie sur d’autres planètes ou les extra-terrestres existent-ils ?
« Le monde est une sphère. A la périphérie est la couronne des gardiens ; dans cette sphère se meuvent des planètes, et de même que dans un œuf qui est plein il peut y avoir des cellules libres qui vont et viennent sans voir les autres, car elles ne sont pas du même appartement, de même dans l’univers il peut y avoir des séries d’êtres qui n’existent pas les uns pour les autres, car ils ne se voient pas.
Les gardiens sont dans la lumière et leur ligne est impossible à franchir.
J’y suis allé et je les ai vus. Le monde matériel où nous sommes est limité. Ce cercle constitue le royaume. Une ceinture étroite, mais large encore de millions de lieues, le sépare du monde des ténèbres, où il n’y a plus de dieux. Il n’est accordé à nul, sinon aux élus qui sont très près de Dieu, de pénétrer dans cette zone de séparation, car, s’il était donné à une âme quelconque de contempler l’abîme de l’Au-delà, elle reculerait avec une terreur mortelle. Le royaume est d’ailleurs immense et, avec la vitesse de l’éclair il faudrait des siècles pour en atteindre la limite. Mais elle est. Son nombre est un multiple de 72.
Il y a une infinité de mondes en dehors du nôtre où les créatures se présentent sous les formes animales de notre monde. Mais ces animaux sont bien plus élevés, bien plus intelligents que la majeure partie des hommes actuels. Ils ont une âme identique à la nôtre et sont faits, comme nous, en âme, esprit et corps, à l’image de Dieu.
Ils savent des choses que nous ignorons, et nous, nous savons des choses qu’ils ignorent.
Toutefois, si on peut les dire plus élevés que nous dans l’échelle des êtres, il faut bien remarquer que nous, nous sommes très bien proportionnés, peut-être les mieux proportionnés. Si un homme pouvait converser avec ces êtres, il aurait à apprendre et à enseigner.
Notre âme peut passer en eux, et la leur en nous ; mais en général, c’est dans le monde où on a contracté des dettes qu’on vient les payer. Seules, les âmes libres peuvent aller à leur gré, dans ce monde comme dans le nôtre, y passer une incarnation, pour y accomplir une mission ou donner un exemple. Nous sommes dans un monde très arriéré ; il y a des mondes où le dernier des habitants est plus avancé que le premier de notre planète. (4-1-1895)
Il y a des mondes où l’on ne parle pas. Dans les mondes supérieurs le rire n’existe pas, ni les pleurs, il n’y a que le sourire. Partout il y a des êtres bons mélangés à des mauvais, partout on reconnaît un Être unique créateur de toutes choses.
Les Planètes
Sept planètes principales exercent, par leur rayonnement, une influence sur la terre. Mais, dans notre système, il y a plus de sept planètes, il y en a soixante-douze. Les planètes, comme tous les êtres, sont mâles et femelles. (16-2-1896)
Près de nous il existe un monde, un autre que nous ne voyons pas ; nos yeux ne peuvent encore voir ce monde et pourtant il est tout près de nous. (2-5-1895)
— Le temps que nous passons sur cette terre est excessivement court ; il est à peu près d’une seconde en comparaison de notre existence sur les autres planètes. Il y a des planètes où l’existence dure des milliers d’années, et d’autres où plus on vit, plus on devient jeune. C’est pour cela qu’il est dit : « Dans la maison de Dieu, il y a plusieurs demeures ».
— Plusieurs disent que l’homme, ou plutôt la terre sont très en retard. Oui, c’est vrai, mais des milliers et des milliers de planètes le sont autant, et un être pourrait passer l’éternité à compter celles qui sont au niveau de la nôtre qu’il n’arriverait pas à les dénombrer. Il en est de même pour celles qui sont les plus avancées. Dieu n’a pas voulu, autant puissions-nous chercher, que nous trouvions ce que nous voudrions savoir, parce que tout n’est pas à notre portée. Et s’il y a des personnes qui se croient plus évoluées parce qu’elles ont certaines communications d’autres êtres, elles se trompent : l’orgueil les empêche d’avancer, et aussi le manque de charité, car sans la charité, même avec la foi, pas de salut. Il y a des personnes qui disent. « Oh mon Dieu, comme je vous aime ! » C’est inutile de dire cela. Dieu ne demande pas qu’on l’aime autrement qu’en aimant ses semblables.
extrait de livres, recensés dans la bibliographie