Prédictions et prophéties de Philippe de Lyon

Prédictions ou prophéties Maitre Philippe de Lyon Les prédictions de Maitre Philippe de Lyon. Pourquoi les prophéties de Mr Philippe ne figurent-elles que dans certaines éditions du livre de Philippe Encausse, « Le maitre philippe de lyon thaumaturge et homme de dieu« ?….

Est ce qu’il y a une raison à cela? Ou est-ce une volonté de l’auteur de mettre en valeur ce que d’autres auteurs n’évoquent meme pas? En effet, on ne trouve ces annonces que dans certaines des éditions du livre, et pas du tout chez les autres auteurs…Encore que n’ayant toujours pas retrouvé le livre de Serge Caillet……Je ne peux rien affirmer.

Est ce que ces prophéties ont eu un quelconque caractère authentique?

J’en cite, extraites de l’édition de 1973:

La France est la mère et devra payer car elle est la plus avancée

Je me souviens d’un gros reproche en ce sens a été émis par le Pape Jean Paul II, il y a quelques années….qui a demandé que la France, ainée des nations remplisse son rôle……
J’ai fortement ressenti que notre pays ne remplissait plus du tout cette obligation…..et depuis longtemps.

— La France est la nation la plus élevée, et nous pouvons être heureux d’être Français. Mais la France tombera plus bas un jour, et les nations qui lui auront souhaité du mal tomberont plus bas encore qu’elle, et ceux qui voudront l’aider à se relever lui feront payer cher leurs services, car, s’il y avait un gâteau là, et des chats à côté, tous voudraient en prendre un morceau (16-11-1893).

Nous devons encore avoir deux guerres et trois révolutions

Nous verrons l’an 2001, mais il y aura eu beaucoup de changements

Nous aurons les Chinois (invasion) ; l’Amérique aura les coupes de poison, d’amertume. (?)

— Dans cinquante et quelques années, le renversement des pôles amènera le Chaud à la place du froid et inversement.

Autres annonces

L’immense majorité des hommes manque de justice et de logique, et nous en sommes à vouloir le gouvernement de la majorité.

Remarquez que les hommes qui nous gouvernent sont en général vieux. C’est une grâce que Dieu leur fait, afin que devant la gravité et l’horreur de ce qu’ils voient, ils en arrivent à prier.

Les hommes politiques sont des pantins dont on tire les ficelles. Ils abusent tous de leur influence momentanée mais s’ils savaient combien ils devront payer, ils démissionneraient tous et rapidement. (début XXe siècle)

L’immense majorité des hommes manque de justice et de logique, et nous en sommes à vouloir le gouvernement de la majorité.

Le pape a écrit à propos de la conférence de Gênes (avril 1922) que l’Europe est une forêt de baïonnettes. Sa parole aurait été plus convaincante si, donnant l’exemple, il avait licencié son armée. Le Ciel ne permet pas même que dans une Église le Suisse porte une hallebarde.

Si les prêtres n’étaient pas avides d’argent, leurs processions seraient suivies par la population entière.

Les miracles faits par les reliques des saints, sont dus à la foi. Quand la prière est attentive et du fond du cœur le Ciel met autour de nous tout ce qu’il nous faut.

Plus tard, les hommes feront tomber la pluie où ils voudront, alors viendra la fin du monde, car sinon ils désorganiseraient tout.

Je ne trouve pas trace de ces prédictions dans l’édition de 1955 du même livre……
Donc, certaines éditions ont ces annonces, mais pas les autres…?

Si quelqu’un peut répondre? Merci par avance

Répondre à la violence par la douceur dans Vie et paroles de Philippe de Lyon

Phrases extraites de Vie et Paroles du Maitre Philippe pour Répondre à la violence par la douceur…

site maitre Philippe Philippe de Lyon maitrephilippedelyon-chrismeMaitre Philippe de Lyon

On ne fait pas d’effet en parlant ; il vaut mieux donner le bon exemple.
Nous répondrons à la violence par la douceur et, chaque fois que nous le pourrons, nous tâcherons, par nos conseils et surtout par nos exemples, de ramener ceux qui sont excités.

Si votre voisin est violent et vous fait du mal, faites-lui voir que vous ne vous vengerez pas, que vous lui pardonnerez, et par là vous le désarmerez ; faites ce que vous pourrez pour le ramener au bien.

Supposons que nous donnons un dîner. Il y a beaucoup d’invités ; dans le nombre deux ne viennent pas, ils ont fait prévenir un moment avant de se mettre à table de ne pas les attendre. Leurs couverts sont mis. A ce moment deux malheureux se présentent et demandent à manger. Il faudrait, pour être dans le bon chemin, inviter ces deux personnes à dîner, leur donner les deux places laissées libres par les absents et dire :  » C’est Dieu qui vous envoie ; soyez les bienvenus « . Il est possible que cela fâche quelques personnes parmi les invités, mais pourvu qu’on fasse plaisir à Dieu, c’est tout. On peut faire le bien par l’exemple. Pourvu qu’une ou deux personnes des invités puissent mettre à profit ce qui leur a été montré, c’est suffisant ; les autres auront le temps de le faire ensuite, car ce qui leur a été montré ne peut pas se perdre. Il y a toujours quelqu’un qui profite des bons exemples.

Dis-moi ce qu’il y a dans le fond du coeur et je le dirai si l’homme doit passer par ce chemin ou non.

Par exemple : un homme trouve l’ivrognerie sur son chemin et ne veut pas boire soit par crainte de ce que le monde en dira, soit de peur de nuire à sa santé, soit enfin pour ne pas donner le mauvais exemple. Eh bien dans le dernier cas, il n’aura plus à passer par ce chemin.

extrait de  Vies et Paroles du Maitre Philippe  d’Alfred Heahl

Personnellement, ces citations me rappellent:
la prière de Saint François d’Assises:
Seigneur, fais de moi l’instrument de ta Paix,
Que là où règne la Haine, je mette l’Amour,
Que là où règne la Guerre, je mette la Paix,
Que là où règne la Violence, je mette la Douceur,
Que là où règne la Division, je mette la Fraternité,
Que là où règne le Désordre, je mette l’Harmonie,
Que là où règne les Ténèbres, je mette la Lumière,
Que là où règne l’Egoïsme, je mette la Charité,
Que là où règne l’Hypocrisie, je mette la Franchise,
Que là où règne la Fourberie, je mette la Droiture,
Que là où règne le Mensonge, je mette la Sincérité,
Que là où règne le Désespoir, je mette l’Espérance,
Que là où règne la Faiblesse, je mette la Force,
Que là où règne la Peur, je mette le Courage,
Que là où règne l’Hésitation, je mette l’Audace,
Que là où règne le Matérialisme, je mette la recherche sincère de la vie spirituelle
Que là où règne la Maladie du corps, je demande d’abord la Guérison de l’Esprit, de laquelle découlera naturellement celle du Corps, et sans laquelle toute Guérison du Corps demeure vaine,
Que là où règne la Folie, je mette la Sagesse,
Que là où règne l’Injustice, je mette l’Equité,
Que là où règne la Passivité, le mette l’Ardeur à la lutte,
Que là où règne la Paresse, je mette le Goût de l’Effort
… (priere de Saint François d’Assises)

On ne fait pas d’effet en parlant ; il vaut mieux donner le bon exemple.

Si une personne vient me voir pour me demander un conseil, je vais le lui donner…..mais si elle passe par une phase que j’ai connue et que j’ai vécue l’évolution comme très lente, je vais prévenir la personne que la situation peut certes évoluer, mais avec de la patience……
Je ne peux, malheureusement pas, la plupart du temps, pour ne pas dire dans la majorité des cas, évoquer les effets, pourtant exceptionnels de la prière… Et cette frustration je la vis souvent mal.
Alors, pour compenser, je prie à côté de la personne ou chez elle. Mais je ne prétend pas que cette attitude soit parfaite….

Jésus Christ et Philippe de Lyon

Je viens de recevoir deux portraits: Jésus Christ, et Maitre Philippe.
Tous les deux de la meme patte, de la même artiste (Tekkamaki) que je viens de rencontrer sur facebook, avec comme point commun: Philippe de Lyon.
La moitié de mes nouvelles rencontres ont comme « par hasard » en point commun Maitre Philppe.
Les deux portraits sont en couleurs et je les ai tous les deux imprimés, pour l’instant, en noir et blanc.

J’ai eu un véritable coup de foudre pour le portrait de Jésus…..Pourtant je suis difficile. La plupart des portraits, et c’est pire sur les icônes, ne me plaisent pas, voire pas du tout.

Le portrait de Philippe de Lyon, est quant à lui, un des plus crédibles, un des plus….réussi qu’il m’ait été donné de voir…..J’en parle sur l’article concernant le médaillon porte clef, le timbre et la rue…..medaille-timbre-rue-maitre-philippe-de-lyon….article sur lequel au passage, j’ai meme ajouté…..un poster-carte postale qui a été crée pour le centenaire…..la même image j’imagine, sert aux deux.

portrait jesus tekkamaki www.philippedelyon.frAcrylique sur toile de Jesus par Tekkamaki

couleur portrait maitre philippe tekkamaki www.philippedelyon.frpeinture numérique de maitre Philippe de Lyon par Tekkamaki

portrait jesus noir et blanc tekkamaki www.philippedelyon.fr

 Acrylique sur toile de Jésus par Tekkamaki que j’ai re…..en noir et blanc

portrait maitre philippe noir et blanc tekkamaki www.philippedelyon.fr

peinture numérique de maitre Philippe de Lyon par Tekkamaki que j’ai re…..en noir et blanc…..je suis scotchée, pour ma part

Par respect pour l’artiste, on ne peut pas agrandir ces images. Si vous désirez la contacter, dites le moi et je me ferai un plaisir de vous la faire découvrir:
www.artmajeur.com/tekkamaki également en lien sous son nom en rouge sur cet article
Je viens de lui donner l’adresse du site, donc il est très possible qu’elle ait envie de participer.

Philippe de Lyon thaumaturge top secret

site Maitre Philippe Philippe de Lyon 9 pages sur Maitre Philippe, le thaumaturge de Lyon dans un magazineMaitre Philippe, le thaumaturge de Lyon, top secret: 9 pages sur  dans un magazine

C’est la revue « Top Secret », dont les numéros sont publiés tous les deux mois (un bimestriel), qui consacre en effet plusieurs pages…….à Maitre Philippe, dans son numéro qui couvre les mois de décembre 2012 et janvier 2013.

Pour toutes les personnes qui connaissent Philippe de Lyon…….nous n’apprendrons rien, puisque cet article est, pour la plus grande partie, un extrait de biographies que nous connaissons déjà.

Mais pour les personnes qui comme moi, collectionnent et veulent absolument connaître tout ce qui circule sur le sujet, alors ne pas hésiter à prendre cette revue.
Il est à noter en plus, que la qualité des photos y est excellente……Je ne sais pas qui les a fournies, mais il y a bien longtemps, depuis 1985…….que je n’ai vu d’aussi belles photos….Les seules photos que je ne connaissais pas étaient celles de la médaille, et de la voiture Serpollet offerte par le Tsar à Maitre Philippe…..j’en connaissais une autre vue.
Plusieurs autres photos, notamment de Lyon, autour de cette époque, illustrent aussi les propos.

Je voulais lire les 9 pages avant de publier un article ici. Mais ce n’est pas la peine, puisque mis à part des morceaux de phrases de l’auteur, nous ne découvrons rien……….
Enfin presque …..du moins, pour ma part…

Je pense que je ne m’étais pas attardée sur la partie du soutien de Philippe de Lyon, à l’ordre martiniste. Soutien qui lui avait été …..assez fortement, demandé par Papus, Dr Gérard Encausse, père de l’auteur Dr Philippe Encausse.
Donc, je découvre ou redécouvre, dans mon inconscient, probablement, une médaille, dont je n’avais pas réalisé qu’elle avait été créée par Maitre Philippe…..
Je sais l’aversion de Philippe de Lyon, pour ces mouvements, donc j’imagine les insistances pour qu’il crée ce bijou.

Est-il possible de trouver cette médaille quelque part????…..Est il possible d’en avoir une photo?

Méditation sur l’humilité dans les paroles de Philippe de Lyon

humilité Vie et Paroles du Maitre Philippe" Alfred HaehlParoles de Philippe de Lyon sur l’humilité …un peu de méditation extraite du livre « Vie et Paroles du Maitre Philippe » d’Alfred Haehl.
Ne pas oublier que ces phrases ont été dites au 19e siècle ! les témoins ont rapportés à leur manière, des propos que nous n’entendrions pas avec les mêmes mots aujourd’hui.

Quelle que soit la mission que le Ciel vous confie, soyez toujours humbles.

Les prophètes, les apôtres et les disciples du Christ n’ont fait des miracles que par la volonté de Dieu, mais ils n’ont pas dit que c’était par eux-mêmes.

Souvenez-vous que, si vous pouvez faire quelque chose, ce n’est pas de vous, c’est le Ciel qui vous le donne.

Garez-vous de l’orgueil et de l’égoïsme, sans quoi vous êtes perdus. Rappelez-vous que vous n’êtes rien, que vous ne pouvez rien, que vous êtes moins que les autres.

Chaque fois que quelqu’un vous flatte, il faut de suite demander à Dieu que cela cesse.

Nous ne méritons pas d’être flattés, encore moins des compliments.

Si nous savons que nous ne sommes pas bons, le Ciel nous accordera ce que nous demandons.

On voudrait savoir comment il faut faire pour arriver vite. Rien de plus simple : Il faut se souvenir que l’homme n’est rien et qu’il est tout. Celui qui croit savoir, ou être quelque chose, n’est rien.

Il est temps de ne se croire rien, il est grand temps.

Le moment est arrivé où on doit être soumis à la volonté du Ciel, faire plaisir et être utile à son frère.

— L’humilité est nécessaire pour que la prière soit entendue. – Les prières des hommes sont entendues et dépassent le plan de la matière depuis que Jésus-Christ s’est fait chair.

— Ne cherchez pas le repos, cherchez la guerre, cherchez les incrédules, les méchants, les ignorants, les malades, et guérissez-les en donnant de vous-mêmes, malgré toute la gêne et tout l’ennui que cela vous causera. Si vous revenez de là appauvris, fatigués, épuisés, même atteints de doute par leurs arguments, renfermez-vous dans la chambre, dans votre chambre, dans la solitude, et PRIEZ ; la force et la vigueur vous reviendront.

— Si vous restiez seulement une demi-journée sans avoir de mauvaises pensées, de mauvaises paroles, sans parler en mal des absents, sans juger personne, la prière que vous feriez après serait entendue du Ciel. J’ai dit souvent : « il vaut mieux ne pas prier que de prier mal car si vous priez après avoir fait du mal à quelqu’un et que vous disiez : « J’aime mon prochain », vous dites un mensonge et les mensonges sont formellement interdits par la loi du Ciel. Mais priez, même ne seriez-vous pas entendus si vous venez de vous emporter ou de commettre un autre pêché, car par la prière, vous améliorez le mal que vous venez de faire. Toutes vos mauvaises pensées, toutes vos paroles inutiles seront autant d’obstacles que vous trouverez un jour sur la route du Ciel. Soyez complètement désintéressés. Si vous êtes malades et que vous demandiez la guérison dans vos prières, que ce ne soit pas pour en retirer un profit ou une satisfaction personnelle, mais bien pour que d’autres que vous en profitent.

— (Le Maître) : Pour aimer son prochain, il faut surtout oublier son passé. Les temps ne sont pas éloignés où celui qui ne croit pas en Dieu sera forcé de prier, car alors la terre ne pourra plus rien produire et tous devront prier pour demander au Ciel leur nourriture. Dieu a dit « l’homme sera un jour ce qu’il se sera fait lui-même »

— Comment doit-on prier ? Pour prier, il ne faut pas être distrait et il faut savoir ce que l’on veut demander ; mais on sait rarement ce que l’on demande car nous sommes des enfants. Il faut toujours commencer par remercier des bienfaits que nous accorde journellement le Ciel, puis faire acte d’humilité en se reconnaissant indigne d’adresser la parole au Seigneur ; et enfin faire sa demande.

Pour devenir digne de la véritable science, il faut combattre l’orgueil et demander à Dieu qu’Il daigne, selon sa sainte volonté, nous donner l’humilité.
Ce n’est que par l’humilité et la prière qu’on obtient la Lumière et la véritable science. (11-2-1905)

Nous aurons la connaissance tangible de la Parole qui gît au fond de notre cœur, lorsque nous ne serons rien, que nous serons au commencement.(6-5-1902)

Je ne résiste pas à ce passage de « Vies et Paroles du Maitre Philippe »…..D’autres suivront et seront aussi publiés
J’y pense le plus souvent possible……Mais quel travail!!
L’orgueil est à mes yeux, comme le cholestérol….il y a le bon et le mauvais.
Et j’admet que je puise quelques fois dans les compliments, ou dans la flatterie, l’énergie ou la force pour continuer……
Et vous, êtes vous inspiré(e)s par ces méditations?

Philippe de Lyon a gravé une étoile au-dessus de la porte

maison natale Rubathier Loisieux Maitre PhilippeUne étoile gravée au-dessus de la porte, de la maison natale de Nizier Anthelme Philippe

A quatorze ans, M. Philippe vint à Lyon. Avant son départ, il avait gravé, au-dessus de la porte de la maison familiale, une étoile qui subsiste encore.”…….
Cette phrase figure dans le livre d’Alfred Haehl « Vies et paroles du Maitre Philippe« ….

Mais je viens de regarder dans:
Le maitre Philippe de Lyon, Thaumaturge et Homme de Dieu« , de Philippe Encausse, édition 1955 et 1975…..

Cette phrase, cette allusion à une étoile gravée n’y figure pas…….

Elle ne figure pas non plus dans les derniers livres parus: Jean Baptiste Ravier, Auguste Jacquot, Auguste Philippe, Claude Laurent…..

Vue le peu de visibilité possible, j’en arrive à remettre en question, son existence…..

………(edit 22 janvier: je ne precise que deux éditions, parce que je n’ai pas regardé dans les autres. Je ne vois pas pourquoi cette allusion aurait été faite dans une édition et pas dans une autre, pour un meme livre)

Photo du dessus de la porte de la maison natale de maitre philippe de lyon…trouvée sur Facebook

maison natale dessus porte Rubathier Loisieux Maitre Philippe

Modification 2017, nous avons le même soucis avec les inscriptions sur la stèle de la tombe des familles Philippe/Regny/Landar/Lalande, au cimetière de Loyasse à Lyon. Les noms des enfants de Monsieur Philippe, à savoir, Victoire Philippe décédée en 1904, comme son frère Albert Philippe décédé en 1881, sont effectivement inscrits sur la droite de la stèle. Nous l’avons observé de nos propres yeux, et même pris en photo avec un matériel adapté puisqu’on ne peut pas s’approcher du monument. Mais en effet, sous un certain ensoleillement, les inscriptions, comme cette étoile ici, sont bien visibles. Cette étoile ici a nécessairement, cela semble évidemment logique, une signification tout à fait particulière que nous ignorons totalement, mais elle existe puisque des personnes l’ont vue.

Trouver un livre sur Philippe de Lyon en d’autres langues?

Trouver un livre sur Maitre Philippe en d'autres langues?Peut-on chercher, trouver un livre sur Maitre Philippe en d’autres langues?

Très bonne question que je viens de trouver sur Facebook :) Donc, je la pose ici.

Existe-t’il des livres sur Maitre Philippe de Lyon, en d’autres langues qu’en Français?

Pour ma part, je n’ai trouvé qu’un livre en allemand, sur Ebay, avec en couverture, la photo de groupe sur le perron.

S’il y en a, ce serait bien de le partager. Merci d’avance

La bibliothèque, même si exhaustive, propose des livres consacrés à Philippe de Lyon, ou faisant allusions en d’autres langues, tels qu’en espagnol, anglais, allemand, néerlandais ou encore en italien.

Philippe Encausse où trouver le livre sur Maître Philippe de Lyon

Où trouver le livre de Philippe Encausse Maitre Philippe, de Lyon Thaumaturge et Homme de Dieu site Maitre Philippe Philippe de Lyon Je cherche le livre de Philippe Encausse « Maitre Philippe, de Lyon Thaumaturge et Homme de Dieu« ?

Je me suis retrouvée, en decembre 2012, dans une librairie ésotérique, à Toulouse. C’est la seule librairie un peu achalandée, à des kilomètres à la ronde.
Mis à part la source internet aujourd’hui.

Mais, il y a une dizaine d’années, on ne trouvait pas ce type de livres sur internet. Déjà que nous n’étions que 3 ou 4 sites à parler de Maitre Philippe de Lyon, ce n’était pas pour trouver des livres.
A l’époque, les deux plus connus étaient le livre de Philippe Encausse: Le Maître Philippe, de Lyon. Thaumaturge et « Homme de Dieu », ses prodiges, ses guérisons, ses enseignements
Suivi de près par le livre d’Alfred Haehl: Vie et paroles du Maître Philippe

Je cherche dans la librairie.
Je suis de plus en plus étonnée que ces librairies soient souvent si petites…..Résultat, en une quinzaine d’années, les articles ésotériques de toutes natures, se multipliant plus efficacement que des petits pains…., il y a aujourd’hui, dans cette boutique, des articles…du sol au plafond….
Je cherche.
C’est vrai qu’avec l’avènement du net, je ne m’occupais plus du tout de la place que pouvaient prendre dans les rayons de ces librairies, les livres consacrés en totalité ou en partie à Philippe de Lyon.
J’ai abouti…….sauf que je ne cherchais plus…..derrière des lampes à sel….sur les tous derniers livres sortis, dont un exemplaire du livre de Haehl……les derniers livres étant très fins, on ne les voit plus.
Là, pour ne plus les voir…….. on ne les voyait plus du tout…….
Mais, ne plus voir dans cette librairie…..c’est logique. On est noyés. Et elle n’est pas la seule.

Je viens de constater que même sur le site amazon, on ne trouve plus le livre de Philippe Encausse. Restent 8 exemplaires du livres de Haehl.

J’ai eu également l’occasion, en juin 2012, d’aller à la fnac de la rue de Rennes à Paris……Idem dans la fnac Wilson de Toulouse…..Je n’ai rien trouvé sur Philippe de Lyon….
Ce qui m’a profondément déçue.
Il n’y a pas si longtemps que ça, c’est à la fnac que j’envoyais toutes les personnes qui avaient lu les pages que je consacrais à Monsieur Philippe, sur mon premier site. J’ai participé aux ventes du livre à l’époque.
Comme je l’ai dis, sur la page consacrée aux livres, je ne recommandais pas, pour ma part le livre d’Alfred Haehl.
Très bon livre, mais approche trop rapide.
Je trouvais plus confortable, de commencer par « Thaumaturge et Homme de Dieu ». Mais ce commentaire n’engage que moi.

Donc, aujourd’hui, on ne trouve apparemment plus la dernière édition de ce livre.
Mais, pour les passionnés….dont je suis……on peut trouver de très bonnes éditions, et notamment celle de 1984 (je crois), sur ebay.

Il me vient également que, j’ai eu trace d’une mise en vente d’un exemplaire de 1974, sur le Bon Coin, avec le titre d’origine mais auquel avait été ajouté, « radiesthésie »
Je ne savais pas que Monsieur Philippe était radiesthésiste……..Ou alors, il n’était pas que ça. :)…..Il connaissait tout…….
Mais le vendeur du livre a dû se dire qu’il attirerait une clientèle plus large avec radiesthésie, qu’avec « Thaumaturge et Homme de Dieu« ……

Les livres avec leurs différentes dates d’éditions, quand elles nous sont connues, figurent dans la bibliographie

Philippe de Lyon et le Clos Landar à l’Arbresle Il était une fois

Il était une fois le Clos Landar….un conte pour les enfants et pour ceux qui le sont restés

Il était une fois

le Clos Landarclos landar l'arbresle il était une fois philippedelyon.fr

Conte pour les enfants

et

pour ceux qui le sont restés…

(En souvenir de Catalina)

clos landar l'arbresle conte philippedelyon.fr

Nous sommes à l’Arbresle, jolie commune à quelques kilomètres de Lyon. C’est l’été, dans le ciel d’un bleu magnifique deux nuages parlent entre eux.
– Qu’est-ce qui se passe en bas au Clos Landar, quel remue-ménage, on entend d’ici les éclats de voix…ça chauffe on dirait.
– Tu n’es pas au courant ? le Clos va devenir un musée.
– Bah… ça alors, j’en savais rien.
– Ton collègue qui travaille au dessus de la mairie ne t’a rien dit ?
– Non… y a un moment que nous n’avons pas parlé ensemble.
– Ça été toute une histoire… enfin en bas ils s’étripent sur ce sujet.
– On descend un peu pour mieux entendre ? Ça ne se fait pas, mais j’aimerais suivre un peu ce qu’ils disent.
Nos deux amis nuages, doucement, se laissant porter par les courants, amorcèrent une descente vers le Clos Landar, la demeure où Monsieur Philippe vécut.
– Pas plus bas… nous allons être repérés. Dans la maison des voix se font entendre, on s’interpelle, on s’invective.
– Moi ! Le toit de cette demeure… enfin je crois quand même que me revient de droit de parler de tout ce qui c’est vécu ici. Sans moi … enfin, cette maison aurait pris l’eau depuis bien longtemps. Je vous demande de ne pas l’oublier !

Clos Landar l'Arbresle philippedelyon.fr– Parce que nous les murs qui te soutenons on compte pour rien ? Vous entendez ça ? Tu pousses un peu mon vieux !
Les fenêtres arrivèrent avec leurs voix tonitruantes pour dire leur utilité indispensable à cette maison et …
– Cela suffit ! Je demande le silence s’exclama le perron du jardin, moi aussi j’aurais bien des choses à dire, nous tous ici nous avons des histoires à raconter. Mais il n’y a pas que nous… les arbres du jardin, le petit étang où le Maître aimait se reposer. Vous ne pensez pas qu’eux aussi ont des droits pour raconter.
Et vous oubliez tous ceux qui nous ont quittés, tous nos amis… les objets de ce lieu, nos frères les animaux qui également ont vécu ici… vous les oubliez donc !
Tous restaient silencieux.

Le perron avait toujours été la voix de la sagesse.
– Alors que faire demanda la cheminée ?
Le perron reprit la parole :

– Que faire, hum…Nous allons demander à l’esprit de chaque objet, de chaque animal, de chaque plante de venir ici. Mais aussi aux vents, aux orages, à la pluie, aux rayons du soleil… , à tous.
J’ai le Livre de Vie de la maison, il ne nous sera pas trop difficile de tous les retrouver.
Tous approuvèrent cette façon de voir.
Les dispositions prises, la réunion du souvenir eut lieu. Il fallut plusieurs mois, jour et nuit pour que chacun conte les souvenirs qu’il avait de sa vie avec le Maître. Nous ne pouvons ici vous raconter toutes ces histoires, nous en avons choisi quelques unes.
Les voici.

Clos Landar l'Arbresle perron philippedelyon.frLe perron du jardin.

J’en ai connu des pieds qui ont foulé mes marches. Certains visiteurs je les repérais tout de suite, à leur façon de poser leurs pieds, je les reconnaissais sur le champ. Vous vous souvenez quand le Maître a commencé à recevoir ceux qui venaient de Paris, je ne sais pas pourquoi je savais quand c’étaient eux, sans doute que d’arpenter la grande ville, Paris quand même !
Cela leur donnait un coup de pied différent, je ne me trompais pas. Quand c’était Monsieur Chapas par contre, je me doutais que c’était lui à cette discrétion qu’il avait, c’était après qu’il m’ait gravi que je me disais : tiens ! Ce devait être Monsieur Chapas.
Un jour le Maître a été bien gentil avec moi, il les a réunis autour de lui sur mes marches puis il a fait prendre une photo…on m’y vois bien, ça m’a fait plaisir.
J’aimais quand Victoire me remontait d’un pas léger, des fleurs du jardin dans les bras, je sentais parfois le bas de sa robe, c’était comme une caresse.
Mais le matin quand le Maître était là, je m’éveillais de bonne heure, il était matinal, et je voulais être dans les meilleures dispositions pour l’accueillir. Je riais quand Félicie me dévalait en hâte parce que le Maître avait oublié sa pipe ou son chapeau, je faisais attention pour qu’elle ne tombe pas, elle lui était tellement dévouée, elle aurait pris tous les risques pour lui faire plaisir.
Et quand notre ami le chien Pyrame faisait la fête à Marc Haven qui arrivait de Lyon avec des gâteaux pour sa futur femme, il aurait bien voulu que le paquet tombât à terre pour les goûter, je lui disais : allez va plus loin.

Mais la joie n’a pas toujours été là, vous le savez bien tous, nous sommes toujours dans la peine de son départ. Je ne peux oublier quand Victoire nous a quittés pour un autre monde. Il était là, sur ma première marche, avec son ami Alfred Haehl qui était venu le voir. Je n’ai jamais vu mon Maître dans cet état, dans cette détresse, et quand il lui a dit :
« Tu sais Alfred la mort de Victoire m’a crucifié vivant, je l’aimais tant…ils m’ont supplié pour que je la sauve, j’aurais tout fait pour elle, tout… mais pas d’aller contre sa volonté. La vie est bien dure mon pauvre Alfred. »
J’aurais alors voulu me ramollir, devenir végétal, pour l’enserrer de mon amour pour lui.
Le jour où le Maître est mort, il y a eu tant de tristesse, tant de peine que je sentais sur moi les larmes que tous avaient, ce sont des larmes éternelles, elles tombent toujours sur moi malgré le siècle passé. Je suis content que nous devenions un musée, la vie va reprendre pour nous, nous ferons comme s’il était toujours là.
Il ne nous a pas oubliés, non ! Il ne nous avait pas oubliés, je dois vous dire que j’ai douté bien des fois, j’ai pensé que nous allions finir brisés, détruits par les pelleteuses et les marteaux piqueurs ; c’était la mort qui arrivait.
Mais il l’a voulu autrement. Merci à lui, merci à notre bon Maître.

Clos Landar L'Arbresle philippedelyon.frL’oranger ressuscité

Vous vous souvenez tous de moi et de mon histoire, à l’époque dans notre monde des végétaux cela avait fait le tour de la région, et plus encore ; il y en a bien qui en ont été jaloux. J’étais mort et il m’a ressuscité, moi je savais bien que s’il le voulait il pouvait me redonner la vie. J’ai dépéri parce que l’on m’avait un peu délaissé, je ne l’ai pas supporté, je me suis dit : à quoi bon vivre. Le Maître m’a fait la leçon, il m’a dit : tu sais il te faut apprendre un peu à vivre pour les autres, il n’y a pas que toi dans le parc, pour tous la vie est difficile. Et toi tu le sais, on te rentre à la maison l’hiver, d’autres restent au froid, tu as compris ? Oui, lui ai-je dit : Alors très bien je te redonne la vie. Il a effleuré mes branches mortes et sèches, je sentais la vie revenir, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. J’ai tout fait ensuite pour lui faire plaisir, je lui ai donné les plus belles oranges que je pouvais. Quand il passait devant moi il tournait la tête et me faisait un petit sourire. Tous les visiteurs m’admiraient quand ils venaient, certains connaissaient mon histoire, je voyais bien que ceux-ci me regardaient différemment. Un jour je ne sais ce que j’ai pris, j’avais des boutons sur toutes mes feuilles, on ne l’avait pas prévenu, il n’était pas content, il a disparu toute une après midi dans son laboratoire, le soir il est revenu me voir m’a badigeonné d’un liquide, c’était pas agréable puis il m’a dit : ça va s’arranger. Il a fait venir Pierre le jardinier et lui a expliqué comment il fallait poursuivre le traitement, et surtout de ne pas m’oublier. Mais le Maître ne l’a pas fait que pour moi, il nous aimait tous au jardin, nous en avons souvent parlé entre nous.

Clos Landar à l’Arbresle philippedelyon.frLa commode fracturée

Mon histoire est un peu cocasse, vous de la maison vous la connaissez, mais je me dois de la raconter à tous. J’ai été acheté par la belle mère de notre Maître, madame Landar m’avait payé fort cher à un antiquaire lyonnais. Moi vous pensez, j’étais ravie d’aller au Clos Landar, la légende circulait dans notre confrérie que tous les meubles étaient bien entretenus chez les Landar, pour sûr ils avaient les moyens. Puis Monsieur Philippe est arrivé dans la famille par son mariage, je ne l’appelais pas Maître à l’époque. Peu à peu j’ai bien senti que ce n’était pas tous les jours facile dans la maisonnée, vous savez ce que c’est dans une famille, tout le monde à son petit caractère et l’on ne veut pas toujours être accommodant, si vous me permettez ce jeu de mot. Madame Landar mettait toujours dans un de mes tiroirs la somme d’argent prévue aux dépenses de la semaine, elle fermait le tiroir avec une clé qu’elle portait toujours sur elle. Un jour, je n’ai jamais su ce qui est arrivé mais le Maître est arrivé vers moi d’un pas résolu, il parlait à voix basse : bon sang il me faut cet argent, on voit bien que c’est pas elle qui doit payer les loyers des pauvres, ah la la… qu’est ce qu’il faut pas faire dans cette vie, enfin tant pis j’ai pas le choix. Il s’était munis d’une barre en métal et s’attaquait au tiroir où l’argent se trouvait. J’aurais voulu l’aider, mais j’étais ennuyé, si je le faisais la patronne allait me tomber dessus. Je l’ai laissé forcer un peu puis je lui ai donné un coup de main, c’est qu’avec la force qu’il avait il l’aurait réduit en morceau mon tiroir ! J’ai appris le soir par une rumeur qui circulait par les murs, qu’en bas lors du repas l’ambiance était un peu tendue. Un autre jour le Maître, avec d’autres de mes collègues, nous a fait sortir sur la terrasse, il voulait semble-t-il donner une petite leçon à sa belle mère, elle croyait pas beaucoup en lui, c’est ainsi. Il a commandé à la pluie de tomber, alors qu’un soleil magnifique rayonnait quelques minutes avant, la pluie tomba en averse sur nous, et bien, vous n’allez pas le croire, pas une goutte d’eau sur nos revêtements de marqueterie. Puis il nous a fait rentrer, chacun retrouvant sa place. Depuis je sais que quand le Maître est là je ne crains pas l’eau.

Le lapin mangé

Clos Landar à l’Arbresle philippedelyon.frOui commode, je connaissais ton histoire, mais tu sais c’est sans doute à cause de cela que j’ai fini dans les assiettes sur la table familiale. Le Maître m’aimait beaucoup, quand il faisait le tour des clapiers il me sortait de la cage et me caressait avec douceur. Il m’avait dit un jour : toi, tu ne finiras pas à la casserole, je t’aime, ne t’inquiètes pas. Nous, nous savions pertinemment que nous étions là pour un jour servir de repas aux humains, que voulez vous c’est notre destin, nous le savons, c’est pas facile mais c’est ainsi ; mais avec la promesse du Maître je savais que ma vie allait changer. Mais voilà qu’un matin, alors que le Maître était sorti, Madame Landar a demandé à Max le cuisinier d’aller me chercher et de me préparer pour le repas du soir. Le soir arriva, autour de la table du grand salon le repas commença. Le Maître se semblait pas décidé à manger ; comme sa femme s’en inquiétait, il fit un effort, il prit ses couverts pour découper ma chair, mais il se douta de quelque chose. Il fixa alors du regard sa belle mère, se leva d’un bond, posa sa serviette et sortit de table sans un mot. Je me dis depuis que décidément avec les humains c’est jamais simple.

Jean Chapas et Philippe de Lyon philippedelyon.frLa canne du Maître

Le Maître avait plusieurs cannes qu’il affectionnait, il nous utilisait les unes après les autres, comme pour nous faire travailler toutes. Nous sommes discrètes, personne ne nous remarque, nous passons partout, mais nous en avons vu des choses, nous en avons entendu des paroles. Ce soir j’aimerais vous conter l’histoire où je suis devenue parapluie. Un jour avec mon Maître nous avons rendu visite à monsieur Chapas qui habitait rue Tronchet à Lyon. Le Maître était passé prendre un café avant que d’aller faire sa séance rue Tête d’Or. Ils parlaient de choses et d’autres, des dernières nouvelles du quartier, de madame Bronchue qui n’allait pas fort, mais qui devait venir cette après midi à la séance. Regardant pas la fenêtre le Maître dit : Et bien… c’est parti pour la journée on dirait. En effet la pluie tombait fortement. Poursuivant leur conversation ils commencèrent à descendre l’escalier, le Maître m’avait bien en main s’appuyant sur moi à chaque marche nouvelle. Monsieur Chapas ouvrit la porte cochère. – Ah Maître voyez la pluie redouble, je vais chercher un parapluie. – Mais non, mais non Jean tu ne vas pas remonter… on va s’arranger j’ai ma canne. – Votre canne ?. – Allez Jean, serre-toi contre moi. Le Maître me brandit fièrement aux dessus de leur tête. Je me suis dit : il n’y est pas du tout aujourd’hui le Maître, je ne suis pas faite pour cela. Et là, surprise, j’éloignais la pluie de leur tête comme si j’étais devenue un parapluie. Quand j’ai raconté cela à mes collègues le soir en rentrant elles n’en revenaient pas.

Clos Landar l'Arbresle philippedelyon.frL’étang

Le Maître ne venait pas souvent me voir, il n’avait pas souvent le temps de se reposer, mais grâce à mes amis du jardin j’avais des nouvelles. Parfois, le soir venant j’entendais son pas marchant sur le sol. L’automne, c’étaient les feuilles jonchant le sol qui m’avertissaient de loin, et l’hiver le crissement de ses pas sur la neige. Il descendait la petite inclinaison du terrain qui menait vers moi et allait toujours vers le même endroit qu’il affectionnait. Avant, du haut il m’avait contemplé tournant son regard dans toutes les directions, observant les arbres qui me bordaient. Il était attentif à tout, et tous avaient son attention et son amour. Je l’appelais en faisant davantage miroiter les reflets de la lune sur mon eau, ou je faisais quelques mouvements de vaguelettes. Je l’entendais me dire : j’arrive, un peu de patience. Il venait me confier ses tracas, ses soucis mais aussi ses joies et ses espoirs ; je lui donnais mon calme, ma plénitude, ma douceur. Il repartait me remerciant toujours de ce moment passé avec moi. Il y eut un jour où le Maître fut tellement accablé de tristesse que je l’entendis parler au Père et lui demander la force de continuer, parce qu’il n’en pouvait plus des hommes.

clos landar l'arbresle conte levrier philippedelyon.frOutechaï, le lévrier du Maître

Je viens de Russie, le Tsar m’a donné en cadeau à Monsieur Philippe pour le remercier de ses faveurs. J’ai un nom qui est difficile à dire pour vous ici Outechaï, ce qui veut dire : consolation, distraction . Le jour où je suis arrivé au Clos Landar je redoutais l’accueil des autres, surtout de Pyrame qui était le chien de la maison depuis de nombreuses années. Mais il m’a fait la fête, m’a reniflé, je portais des odeurs qu’il ne connaissait pas. On a beaucoup parlé, moi de la Russie et de ma vie là bas et lui de sa vie avec son Maître. Il m’a prévenu des habitudes et des caractères de chacun, de nos heures de repas. Je me suis rapidement habitué. J’ai bien des anecdotes à vous conter, je ne peux vous les dire toutes. Il m’en revient une qui me fait encore rire. Le Maître avait invité des personnes à prendre le thé, il n’y avait que des femmes, des grandes dames, elles sont toutes pareilles de Russie, de France ou d’ailleurs, je les connais bien. La conversation s’engagea, elles glissaient avec aisance des sujets spirituels aux propos insipides quand ce n’était pas les ragots de famille, elles parlaient entre elles, parfois elles interpellaient le Maître pour lui poser une question, il leur répondait placidement, tirant sur sa pipe et de son autre main fourrageait dans ma crinière. À un moment, une de ses dames, peut être un peu énervée de voir le Maître avoir plus d’attention pour moi que pour elle lui dit :
– Maître, comme vous aimez votre chien !
– Et oui, j’aime beaucoup mon chien parce qu’il ne parle pas. Il y eut quelques raclements de gorge chez ces dames qui avaient bien reçu le message, elles se calmèrent, le silence devenait agréable, sans doute pas pour elles, au bout de quelques minutes les bavardes avaient remis ça. Je levais mon regard vers mon Maître qui baissant le sien vers moi haussa les sourcils en soufflant profondément. Je suivais parfois mon Maître dans ses marches sans fin à Lyon.
Un jour nous étions place des Terreaux, nous venions de sortir de son laboratoire, il avait passé toute la nuit à travailler avec Berthe à des lotions, des baumes, des onguents. Il était fatigué et s’était arrêté quelques minutes chez Lou, prendre un café, sans prendre le temps de s’asseoir d’ailleurs. Nous marchions place des Terreaux, il y avait au bout de celle-ci, à l’endroit où stationnent les charrettes à bras, les carrosses, les landaus, un cheval en particulier qui s’ébrouait dans un hennissement qui résonnait dans tout l’espace.
Mon Maître avait accéléré le pas avec Berthe à sa droite, je le suivais quelques pas derrière, je les rejoignis et les dépassèrent pour aller dire bonjour au cheval qui me renifla la truffe.
Puis le Maître et Berthe arrivèrent, il lui caressa la tête et échangea quelques mots avec son propriétaire :
– C’est une bien belle bête.
– Ça pour sur … mais il a un foutu caractère, on me l’a vendu il y a deux ans, on m’avait dit tu verras, il est très doux, ben avec moi il m’en fait baver.
Celui-ci s’éloigna interpellé par un copain.
Le Maître resté seul avec le cheval approcha son visage lui murmura à l’oreille :
– Tu souffres, mon pauvre petit, prends patience. Je sais que tu n’es pas à ta place, mais ne te tourmentes pas :
j’arrangerai cela.
Pour le remercier le cheval émit un hennissement de joie tout en poussant le Maître avec sa tête :
Oh… tu vas me faire tomber… allez tout doux.
Puis prenant sa grosse tête dans ses mains lui dit avec tristesse : Tu m’as reconnu, toi ; mais les hommes ne me reconnaissent pas.

Une autre fois je l’ai suivi dans un quartier pauvre de Lyon, dans une rue sombre et humide, c’était l’hiver je tournais sans cesse autour du Maître pour me réchauffer.
Nous avons gravi un vieil escalier en bois, arrivés au deuxième étage le Maître a frappé à une porte, une dame toute ridée vient lui ouvrir, nous sommes rentrés, il régnait une ambiance lourde. Je voyais un lit avec un corps allongé dessus. Il y avait d’autres personnes présentes, certaines pleuraient, le silence régnait.
À pas lents le Maître s’approcha du lit, j’étais resté en arrière, mais je regardais tout avec attention.
Mon Maître s’approcha du lit sur lequel reposait un jeune homme, resté dans le silence pendant quelques secondes il lui dit:
– fier, regarde, mon Maître avait levé la main comme pour lui montrer quelque chose.
Puis inclinant le haut de son corps au dessus du lit, il lui dit :
– Vois-tu ce que je te montre ?
Le jeune homme répondit :
– ô que c’est beau.
– C’est beau, bien sur que c’est beau… c’est là où tu vas aller.
Le jeune homme souriait comme un enfant, le Maître poursuivit :
– n’oublie pas lorsque tu seras là ceux que tu laisses ici-bas.
Tous étaient saisis par ce qui se passait, j’entendais le Maître respirer lentement, concentrer son énergie sur ce jeune homme. Brusquement d’une voix grave qui m’aurait fait peur si je ne connaissais pas mon Maître il lui dit :
Fier … rends-moi ton âme.
Ces paroles me semblèrent résonner dans la chambre, répétés à l’infini par tous les objets présents. La mère du jeune homme s’approcha, se mit à pleurer et le Maître la serra très fort contre lui et pleura avec elle, puis il lui dit à voix basse : c’est ainsi…, mais je serai toujours avec toi, ne crains point.
Depuis que j’ai retrouvé mon Maître il n’y a pas un jour ou je ne remercie le Tsar qui m’a offert à lui.

Clos Landar l'Arbresle philippedelyon.frLe fauteuil de la chambre

J’ai accompagné le Maître pendant de nombreuses années, il aimait se reposer sur moi, la plupart du temps il avait auparavant choisi une pipe parmi sa collection qu’il avait, et venait la fumer en regardant par la fenêtre le haut des arbres et le ciel qu’il entrevoyait de la position dans laquelle il se trouvait.
Parfois sa femme rentrait, prenant toujours soin de frapper à la porte doucement, elle venait s’asseoir à ses côtés, restant silencieuse ou lui racontant les difficultés de la journée. Il l’écoutait, parfois hochait la tête, où fronçait son menton quand il n’était pas satisfait de quelque chose.
Je ressentais toutes ses vibrations, cette énergie infinie qu’il avait, cette force qui émanait de lui. Quand il était tracassé il posait sa main droite sur mon bras, tournant sa pipe entre ses doigts, et de l’autre main il tapotait le bois dont j’étais fait.
J’essayais toujours de me faire accueillant, d’être disponible pour lui, de lui apporter un peu de réconfort. Je savais que j’avais la meilleur part à ses côtés. Dans les derniers mois de sa vie je l’ai accompagné pratiquement tous les jours, il ne pouvait plus dormir allongé, alors il venait prendre un peu de repos en ma compagnie. Mais le mercredi 2 août de l’année 1905 je compris que c’était son dernier jour.
Il avait beaucoup maigri depuis quelque temps, il ne se rasait plus. Le matin, Félicie vint lui apporter un bouillon, il n’y toucha pratiquement pas, il lui demanda d’ouvrir un peu la fenêtre, l’air ensoleillé lui fit du bien sur les traits de son visage qui étaient devenus exténués. Arrivèrent son cher Dac et madame Philippe.
À un moment, tous deux s’étaient éloignés vers le fond de la chambre, restant en silence comme absorbés dans leurs pensées. Je sentais la respiration du Maître de plus en plus difficile, ses doigts rentraient dans mes accoudoirs, il me faisait mal, je supportais pour lui, que n’aurais-je supporté, pour qu’il restât encore un peu avec nous.
Puis il se leva, je le vis tituber faire quelques pas, son cher Dac tournant la tête à ce moment le vit s’effondrer, sa femme cria et courut vers son mari ; c’était fini. Je vis alors plusieurs oiseaux se poser sur le bord de la fenêtre, regardant la scène, ils pleuraient ; d’un coup ils s’envolèrent dans toutes les directions en criant : Notre Dieu… notre Dieu le grand Pan est mort, notre Maître, notre ami est mort. et un voile noir tomba sur nous tous, sur le Clos Lander, sur le jardin, sur les alentours et bien au delà, aux confins du Monde et de l’Univers.
Nous les objets, les meubles, les souvenirs de cette demeure nous voudrions tous rentrer, nous espérons que si vous nous avez en votre possession vous aurez la gentillesse de nous ramener vers notre demeure.

Week-end des Rameaux 2011

Dominique Maistre

Amis disciples relations de Philippe de Lyon

site Maitre Philippe Philippe de Lyon Maitre Philippe-de-Lyon-Papus-Marc-Haven www.philippedelyon.frAmis, intimes, disciples, relations….de Philippe de Lyon

Monsieur Philippe pour les uns, Maitre Philippe pour d’autres, le guérisseur lyonnais, Mage Philippe, Maitre Philippe de Lyon………..
Des appellations de Monsieur Philippe, il y en a autant que de personnes l’ayant côtoyé de façon plus ou moins proche. Certains seront de très fidèles d’entre les fidèles, d’autres ne le rencontreront que très tardivement.

Dans « mes souvenirs » de Claude Laurent, « guérisons et enseignements de Maitre Philippe« , on découvre un Philippe de Lyon très entouré.

On retrouve un peu Papus. Je pensais, personnellement, que Gérard Encausse était un des plus proches amis de Nizier Philippe. On découvre aussi un Claude Laurent, dont je ne connaissais pas même le nom jusqu’à l’ouverture de ce livre.

Philippe de Lyon était, certaines fois, très très entouré. Mais l’entourage, tant personnel, qu’amical, ou par ses plus fidèles disciples, laisse entendre que ceux dont on a le plus parlé, ces dernières décennies, n’étaient pas forcément les plus proches.

Sur cette photo par exemple, on reconnait, de gauche à droite, Papus Gérard Encausse, Marc Haven Emmanuel Lalande, au centre, Maitre Philippe de Lyon, puis Sédir Yvon Le Loup. La personne à droite nous est inconnue.

Cette très légère présentation, sera nous n’en doutons pas, vite complétée par des messages bien plus connaissants que moi du sujet…. On peut supposer que pour être présentes aux côtés de Monsieur Philippe, ces personnes sont amies……
Désolée pour la très mauvaise qualité de cette illustration, mais c’est la seule que j’ai pu trouver sur internet. Si quelqu’un en a une, ne pas hésiter.

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