Incendie du Bazar de la Charité évoqué par Philippe de Lyon

Maitre Philippe rend hommage, dans une séance 35 rue tête d’or à Lyon, aux victimes de l’incendie du Bazar de la Charité du 4 mai 1897.  Un fait divers dramatique qui s’est déroulé dans le cadre d’une vente de charité. Un épisode qui entre dans le contexte historique de Monsieur Philippe puisqu’il se déroule de son vivant, et que de surcroit, il y fait allusion dans une séance, du 16 mai 1897…

L’incendie Bazar Charité 4 mai 1897 35 rue tête d'orCette catastrophe, parce qu’il faut bien appeler les choses par leur nom, a toute sa place sur ce site puisque Philippe de Lyon y consacrera une partie de séance, selon le livre de Serge Caillet (édition 2013). Mais voici, au moins en partie, le déroulement de ce funeste évènement. Ce fait sera d’autant plus « médiatisé » que de nombreuses victimes font partie de la « Haute société » de l’époque, et certaines de naissance royale….Une vente de charité bien organisée, mais avec les moyens de sécurité de l’époque qui, comme nous allons le voir vont ensuite, créer de nombreuses polémiques sans précédents.

Les mots de monsieur Philippe seront à la fin. Mais voici l’histoire:

Le Petit journal. Supplément du dimanche, 16 mai 1897
Le 4 mai 1897 une vente de bienfaisance se tient à Paris, bien connue des notables parisiens de l’époque sous le nom de Bazar de la Charité. A deux pas des Champs-Elysées, dans un vaste hangar en bois de plus de 1000 m², une foule allègre papillonne parmi les échoppes pittoresques d’un Vieux-Paris reconstitué. Un décor tout en poutrelles de bois, toiles peintes et bois blanc où se pressent les longues et riches robes de satin et velours et où se bousculent les élégantes cannes à pommeau des honnêtes hommes. Bordant la chaussée, une succession d’enseignes médiévales, d’auberges et de façades en trompe-l’œil accueille les comptoirs de dames de la haute aristocratie venues vendre bijoux, bibelots et breloques. Il est trois heures de l’après-midi quand le nonce apostolique fait un tour rapide et béni les lieux. A cette heure, parmi les 1200 visiteurs, nombreux sont ceux qui attendent fébrilement l’attraction principale de cette fête : l’attrayant cinématographe des frères Lumières. Une salle de projection a même été aménagée pour l’occasion. Partout on salue l’originalité de l’installation. On applaudit. Pour cinquante centimes versés aux nécessiteux, le gotha parisien assiste à la projection de La sortie des usines Lumière à Lyon, de L’arrivée du train en gare de La Ciotat et de L’arroseur arrosé.

Cinématographe Lumière, d’Henri Brispot, 1896
Mais vers quatre heures vingt, la lanterne à lumière oxyéthérique du projectionniste prend feu. Aussitôt, la cabine du cinématographe s’embrase et la panique gagne immédiatement l’ensemble des spectateurs. L’incendie se propage à une vitesse inouïe parmi les tentures destinées à faire le noir dans la salle. Le feu court sur le velum du plafond. Tous les matériaux sont inflammables. Des flammèches et débris incandescents tombent parmi les spectateurs. On se bat pour gagner les deux seules issues étroites percées en haut de trois marches qu’il faut franchir, en vain, avant de se retrouver coincé dans un salon-vestibule dont les battants, s’ouvrant vers l’intérieur, entravent gravement l’évacuation. La construction toute entière se transforme en un effroyable piège de flammes. Les pompiers assistent impuissants de l’extérieur au spectacle horrible des corps calcinés qui s’effondrent. Un quart d’heure plus tard, il ne reste plus rien du Bazar de la Charité qu’un brasier noir, funeste et fumant. Dans ses souvenirs manuscrits, Isabelle de Régnier, de passage dans le quartier au moment de l’incendie, décrit « les physionomies effrayées » qu’elle croise aux abords de la rue Jean-Goujon et l’enfer vécu par ses proches en visite au Bazar.

Si de nombreuses personnes parviennent à s’échapper, le bilan est très lourd : 126 morts et de nombreux blessés pour la plupart victimes de graves brûlures. Le Tout-Paris, saisi d’effroi, est plongé dans un deuil sans commune mesure : l’incendie a été encore plus meurtrier que celui de l’Opéra-Comique qui avait déjà traumatisé les Parisiens dix ans plus tôt. Le nombre et la notoriété des victimes frappent les esprits au point de faire parfois oublier les religieuses et gens d’origine modeste qui périrent dans l’incendie, souvent en héros. En effet, les quelques sauveteurs à se distinguer se révèlent être des palefreniers, cuisiniers, plombiers ou charretiers qui passaient par là. Mais la célébrité fascine et l’opinion demeure profondément marquée par la mort de Sophie-Charlotte, duchesse d’Alençon et sœur de Sissi, dont le cadavre est identifié dans un Palais de l’Industrie transformé en chambre mortuaire. Par la suite, les multiples témoignages du courage de la duchesse pendant le drame accentueront la dimension tragique de son destin. Méconnaissable, son corps est identifié, ainsi que ceux de nombreuses autres victimes, par l’examen de sa mâchoire. Aussi les spécialistes de l’odontologie légale retiennent-ils la date du 4 mai 1897 comme celle de la naissance de cette spécialité.

Comme toute catastrophe, l’incendie du Bazar de la Charité est suivi par son lot de polémiques et par ses vaines tentatives pour désigner un coupable. D’abord, on incrimine le cinématographe lui-même, jugé trop dangereux, au point que cette catastrophe manque de peu de faire avorter ce 7ème art naissant. Les projections sont officiellement interdites mais subsistent quelque temps dans des baraques foraines. Il faudra construire des salles réglementées et sécurisées pour rassurer et reconquérir un public devenu hostile.

Puis le scandale dans le scandale éclate : la disproportion entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes parmi les victimes. Très vite le comportement des hommes pendant la catastrophe est pointé du doigt : lâcheté, brutalité, veulerie. C’est une journaliste libertaire, Séverine, qui pose la dérangeante question : « Qu’ont fait les hommes ? ». Si quelques sauveteurs se distinguèrent par leur courage parmi la gent masculine, force est de constater que sur une liste nominative de 124 victimes, 118 sont des femmes. Le journal Le Matin raconte que les hommes ont majoritairement pris la fuite et se sont avérés « au-dessous de tout ». De nombreux témoignages de rescapés révèlent rapidement que les messieurs n’hésitèrent pas à frapper les femmes du pommeau de leur canne ou de leur poing pour gagner plus vite la sortie. Les femmes, gênées dans leurs déplacements par la longueur d’étoffe de leurs robes furent allègrement piétinées et frappées. Leurs précieuses toilettes, en effet, entravaient l’évacuation rapide des galants hommes. L’opinion publique relayée par la presse raille les « sires de Fiche-ton-Camp » et les « marquis d’Escampette ». Le clivage entre hommes et femmes n’est pas le seul sujet de débat. A l’occasion de la réception des sauveteurs à l’Hôtel de ville, M. Dubois, président du Conseil général de la Seine, avance la théorie suivante : l’héroïsme n’est pas lié au rang social mais à l’exercice d’une activité professionnelle, tandis que l’oisiveté conduit à la lâcheté. En réalité, le drame du Bazar de la Charité est probablement le produit d’un mouvement de foule et de panique collective aggravé par l’absence de réglementation sur la sécurité et une mauvaise configuration des lieux.

Quoi qu’il en soit, cet événement fut un drame national, qui eut un grand impact sur la population comme en témoignent les commémorations qui suivirent. Comme toute catastrophe, il donna lieu à des avancées techniques et règlementaires conséquentes en matière de sécurité.

Céline Raux – Département Droit, économie, politique

source: http://blog.bnf.fr/gallica/?p=5801

L’incendie du Bazar de la Charité du 4 mai 1897 en séance 35 rue tête d'orA présent, et pour conclure, voici l’extrait de la séance du dimanche 16 mai 1897 consacré à ce dramatique évènement:

Philippe de Lyon:  « Il y a eu de nombreuses victimes, à l’incendie du bazar de la charité, le 4 mai à Paris, personne n’a même pensé à faire une prière à leur intention, mais mortes en faisant leur devoir, elles sont bienheureuses. Désirez de mourir comme elles. Il faut prier, mais comme nous sommes trop matière, Dieu ne nous entend pas, mais il a mis des êtres intermédiaires entre Lui et nous »

Est ce que quelqu’un a des éléments supplémentaires ou des anecdotes relatives à cet épisode dramatique de l’histoire de la capitale?

Le livre de Serge Caillet « Monsieur Philippe l’ami de Dieu« , (édition 2013), est référencé dans la bibliographie

Une liste des victimes a été établie par une association créée par les descendants http://bazardelacharite.fr/victims.php

Trouver la tombe guérisseur lyonnais Philippe au cimetière de Loyasse sur internet

Maitre Philippe de Lyon, la tombe guérisseur lyonnais au cimetiere loyasse. Si on entre « tombe guérisseur lyonnais au cimetière loyasse », sur internet, on trouve, en 2013, plusieurs sites évoquant l’aspect guérisseur de Maitre Philippe.
Au passage, sa tombe est au cimetière de Loyasse: Emplacement de la tombe de maitre Philippe de Lyon au cimetière de Loyasse
Sauf que Maitre Philippe n’était pas un guérisseur au sens classique et humain où on l’entend. Il guérissait, par l’intercession du Ciel. Philippe de Lyon n’a jamais ni affirmé ni dit ni imposé des pouvoirs de guérisseur.

Au contraire, il annonçait que si nous étions plus petits, si nous pouvions enlever l’orgueil et aimer les autres, nous serions beaucoup moins méchants, beaucoup moins à casser du sucre sur le dos des autres, nous serions plus à même de supporter et demander les adversités, seules capables de nous faire évoluer.

Maitre Philippe de Lyon, un guérisseur lyonnais, un mage lyonnais……….C’est bien mal le connaitre que d’affirmer de telles bêtises.

J’ai trouvé ces appellations sur:
www.mairie-larbresle.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=147&Itemid=91… 2022, ce lien n’existe plus
« Maître PHILIPPE – Guérisseur (1849-1905)

portrait philippe de lyon
portrait philippe de lyon

Nizier Anthelme Philippe est devenu Arbreslois par son épouse. Il séjourna à L’Arbresle, au Clos Landar, et y mourut, mais il exerçait ses activités de guérisseur essentiellement à Lyon.

Quand sa notoriété fut bien établi, il lui arriva d’exercer ses talents ailleurs et en particulier auprès du tzar Nicolas II de Russie, et surtout, de son épouse la tzarine.

De nombreux témoignages assurent les guérisons qu’il obtint chez des malades parfois réputés incurables. Il demeure pourtant bien des ambiguïtés dans son comportement et dans son activité.

Il est difficile d’identifier la vérité dans tout ce qui a pu être dit ou écrit à son sujet et ce, d’autant plus qu’à son époque, les sciences occultes étaient très à la mode.

De nos jours il suscite encore bien des curiosités et, près d’un siècle après sa mort, au cimetière de Loyasse de Lyon, sa tombe est toujours fleurie. »

(un petit peu dommage que même la commune qui l’a pourtant bien connu, fasse un tel commentaire….Mais probablement ne serait-il pas surpris) Personnellement, je n’en suis pas surprise, mais je ne l’accepte pas pour autant. Pour une raison que j’ignore, je suis comme « blessée » de tels mots, de tels doutes.

On trouve aussi sur art-de-guerir.fr/guerisseurs.html:
Extrait: Et le grand lieu culte de Maître Philippe, au 35 de la rue tête d’or, où il opéra de 1886 à 1905 le plus grand nombre de ses guérisons miraculeuses en utilisant simplement la prière.

Il eut de nombreux disciples dont Papus.

Il fut convoqué à la Cour du Tsar pour soigner le Tsarévitch Alexis. Son rayonnement s’étendait, à l’époque, dans toutes les Cours d’Europe ; proche du tsar Nicolas II, du roi d’Italie, de l’empereur d’Autriche, de Guillaume II, d’Édouard VII et de bien d’autres. Personne ne remettait en cause ses pouvoirs de guérisseurs, c’était une évidence.
(mon commentaire: Monsieur Philippe de Lyon n’a pas été « convoqué à la cour du Tsar Nicolas II. Papus, très ancré dans cette même famille royale pour ses talents d’occultiste, avait beaucoup parlé de Monsieur Philippe. Le Tsar et son épouse n’ont pas résisté, et ont invité Mr Philippe à la cour.
De même, ce n’est pas pour soigner le Tsarévitch, mais bien avant sa naissance. Le couple royal ne pouvait pas avoir d’enfant. Ce qui indique clairement que Monsieur Philippe est resté plusieurs années en contacts avec la famille royal.)

A part peut-être la médecine qui le convoqua à un procès pour exercice illégal de la médecine où il fournit des certificats de guérison attestant de la véracité de son action.
(mon commentaire: c’est gentil de dire que la médecine le convoqua à un procès…..Il en subit plusieurs. C’est risible d’ailleurs de constater des procès pour exercice illégal de la médecine, alors que dans le même temps, des mêmes médecins lui envoyaient des patients auxquels ils ne pouvaient apporter le soulagement attendu. Ce n’est pas un procès que Maitre Philippe subit, mais plusieurs.
Au passage, Jean Chapas, son successeur et Caporal, en subit autant. )

Il fût également le directeur de l’école de magnétisme et massage à Lyon, approuvée par l’académie de médecine et l’État français le 26 mars 1895 (à cette époque, on reconnaissait l’effet du magnétisme pour soigner ! Ce qui fait plaisir…)

Sans compter toutes les décorations et titres qui lui ont été remis :
(mon commentaire: Non non non. Quand on connait un tout petit peu Monsieur Philippe, on sait qu’il ne voulait pas de décorations, c’était le plus anti-décoration que l’on puisse imaginer.
Les dites décorations étaient d’ailleurs à ses yeux, des jouets, des distractions uniquement chargées d’enrichir l’orgueil de la personne qui en reçoit. Si Maitre Philippe en a reçu, c’était presque plutôt pour faire plaisir aux organismes qui étaient fières de lui en remettre. Lui les rangeait dans un tiroir. Il n’a jamais tiré une quelconque fierté de recevoir telle ou telle décoration.
De plus, quand le Tsar Nicolas II lui en a remis, c’était uniquement pour officialiser la présence de Monsieur Philippe à la cour de Russie. Le Tsar lui remit des titres honorifiques pour calmer un peu la diplomatie française qui s’acharnait à trouver des raisons toutes les plus oscars les unes que les autres sur la présence de Monsieur Philippe en Russie: si Monsieur Philippe jouait un double jeu, on ne sait jamais)

Vraiment beaucoup de bêtises ont été dites et sont manifestement encore affirmées aujourd’hui.

En effet, des années apres, encore un article qui n’a rien vérifié… en 2022 :

sur la tribune de Lyon :
« Maître Philippe, le « christ lyonnais »
V. L. – 22 août 2022
SAGA D’ÉTÉ. Doté de pouvoirs de guérison surnaturels et consulté par les grands monarques de son époque, Nizier Philippe, aussi appelé Maître Philippe, a fasciné ou agacé tous ceux qui l’ont côtoyé. Personne ne restait de marbre face aux rémissions miraculeuses attribuées à ce Lyonnais sur la tombe duquel nombre de personnes viennent chercher du réconfort au cimetière de Loyasse, plus d’un siècle après sa mort.

Nizier Philippe a marqué les Lyonnais par ses guérisons miracles à la fin du XIXe siècle. © M H

Tout ce qu’on sait de lui a été rapporté par des proches et des dépositions notariales qui attestaient de ses exploits. Un peu comme les évangiles écrits par ses disciples, lui n’ayant jamais laissé de traces écrites. Si les pratiques de ce petit homme aux yeux bruns et à la moustache coquette restent mystérieuses, les résultats sont toujours inexplicables.

Toute sa vie, Nizier Philippe a guéri ceux qui en avaient besoin par la voix et le regard. Il ne touchait ou ne manipulait aucun de ses « patients », et ne fit jamais commerce de ce don.
Un miracle dès 1863

Tout commence en 1863, quand, à 14 ans, il part du petit village savoyard de Loisieux, quittant ses parents, Joseph et Marie, et ses quatre frères et sœurs, pour entamer son apprentissage en boucherie à Lyon, chez son oncle Vachod, établi au 12 rue d’Austerlitz.

Cet article fait partie de notre saga d’été autour de la sorcellerie et de l’occultisme à Lyon.

Un jour, son oncle se coupe le pouce. Le doigt est sur le point de se détacher de la main. À la vue de la blessure, Nizier Philippe aurait prié, suppliant Dieu de raccommoder les chaires. Plus tard, à l’hôpital de la Croix-Rousse, le doigt avait repris sa place, au point qu’aucune suture ne fut nécessaire.

La nouvelle de ce miracle s’est propagée comme une traînée de poudre, et le Tout-Lyon se pressait dans la boucherie croixroussienne pour solliciter le jeune homme. Depuis ce jour, la réputation de celui que l’on appelle Maître Philippe, ou Philippe de Lyon, n’eut de cesse de grandir.
Un cabinet aux Brotteaux

À compter de ce jour, celui auquel le curé d’Ars avait prédit un grand destin a continué à aider ceux qui en avaient besoin. D’abord de manière informelle, puis en installant un cabinet dans le quartier des Brotteaux en 1872.

La guérison la plus spectaculaire fut celle du petit Jean Chapas, déclaré mort et pour lequel on construisait un cercueil. Des proches étaient allés chercher Nizier Philippe et, face à l’enfant, celui-ci a demandé à la mère si elle lui confiait son fils, ce qu’elle a accepté. À l’enfant, il dit : « Jean, je te rends ton âme », et l’enfant retrouva des couleurs, puis se releva. Plus tard, le jeune homme devint son disciple.
Nizier Philippe, Robin des bois dans l’âme

Détail important : Maître Philippe ne demandait jamais d’argent aux nécessiteux qu’il sauvait, mais leur demandait de payer « dans une monnaie que seul le Ciel reconnaît, celle de l’amour du prochain ». Il acceptait seulement la rémunération des personnes aisées et des curieux qui venaient assister à ses consultations, et redistribuait tout aux pauvres.

Des témoins racontent même l’avoir vu le matin vêtu d’un pardessus et rentrer le soir sans ; il l’avait donné sur son passage à une personne qui en avait plus besoin que lui. À sa mort, on découvrit qu’il payait les loyers de 52 foyers à Lyon.
Presque médecin

Condamné trois fois pour exercice illégal de la médecine, Nizier Philippe a pourtant tenté de « légaliser » son activité en obtenant un diplôme de médecine. Son certificat de grammaire en poche, il pouvait prétendre au concours d’officier de santé, dont la préparation se passait en deux ans à la faculté de médecine et de pharmacie de Lyon.

Lors de sa première année, en 1874, l’étudiant avait pour habitude de rendre visite aux patients de l’Hôtel-Dieu. Là, il guérit notamment un homme qui devait se faire amputer le lendemain, lui demandant de tenir sa langue afin de ne pas lui attirer les foudres de ses collègues et professeurs.

Mais c’en était trop pour le corps médical lyonnais. Il fut renvoyé, n’obtenant jamais le titre tant désiré d’officier de santé. Il se consolera en obtenant plus tard le titre de docteur en médecine en validant un doctorat par correspondance auprès de la faculté du Wisconsin.

Et plus tard, grâce à ses miracles, il fut nommé docteur honoraire par l’Académie de médecine de Rome et docteur en médecine de l’Académie impériale de médecine militaire de Saint-Pétersbourg… Mais en France, il ne restera qu’un « charlatan ».
L’homme qui murmurait à l’oreille du tsar

Au fil des années, la notoriété de Philippe de Lyon fit le tour de l’Europe. Il fut amené à rencontrer le tsar Nicolas II en 1901, d’abord en France, puis à Saint-Pétersbourg, où il séjourna plusieurs mois. Le Lyonnais y fera de nombreuses guérissons et aurait aidé la tsarine a donné un héritier mâle.

Représentant une menace pour la communauté orthodoxe russe, il aurait été chassé pour être remplacé auprès du souverain par Raspoutine. Avant de partir, le Lyonnais avait prédit la maladie du petit Alexis Romanov ainsi que la révolution de 1917, qui sera fatal à la famille royale.

Car en plus de ses pouvoirs de guérisseur, Philippe de Lyon avait aussi des facultés de médium. Il avait prédit en 1870 la guerre contre la Prusse, avait tenté de dissuader le président Sadi Carnot de venir à Lyon, où il s’est fait assassiner en 1894.

Malgré toutes ses facultés, il ne pourra jamais soigner ses enfants. Son fils n’avait que quelques mois quand il est mort, et sa fille Victoire décède d’une mort violente à 26 ans.

Ne se remettant pas de sa disparition, Nizier Philippe s’est éteint à 56 ans, le 2 août 1905. Il sera inhumé aux côtés de sa fille au cimetière de Loyasse (Lyon 5e), où sa tombe attire encore aujourd’hui des fidèles de Maître Philippe qui viennent lui demander de l’aide ou une guérison.  »

Si vous avez des données ou des informations fausses sur Maitre Philippe de Lyon, pouvez-vous les partager, que nous puissions, vous et moi, le défendre.

Un article propose une visite guidée détaillée : la tombe est au cimetière de Loyasse: Emplacement de la tombe de maitre Philippe de Lyon au cimetière de Loyasse

Auteurs faisant référence à Philippe de Lyon

Ecrits faisant référence site maitre philippe de lyon www.philippedelyon.frEcrits en mots phrases paragraphes ou pages faisant référence à Maitre Philippe de Lyon

Au fil des lectures et des (très) nombreux messages laissés sur certains articles, on peut avancer qu’un certain nombre de livres et d’écrits, font référence, plus ou moins directement à Monsieur Philippe de Lyon. Cette personnalité hors du commun a manifestement inspiré plus d’un auteur…

Certains ouvrages sont consacrés entièrement à maitre Philippe. Mais le propos de cet article et surtout des commentaires, est et sera, de n’évoquer que les écrits allant de quelques mots à des phrases, des paragraphes entiers, voire des pages, et meme dans certains cas, des chapitres entiers, sans être pour autant complètement consacrés au sujet principal: Nizier Anthelme Philippe. Je ne cite volontairement, aucun titre, aucun auteur, ne donne aucune indication, dans le cadre de cet article, pour ne pas influencer, et laisser libre court à tous les commentaires qui ne manqueront pas, de proposer au lecteurs, aux autres participants, aux visiteurs, des lectures et/ou des analyses et des avis sur tel ou tel livre.

Certains livres cependant, ne sont pas forcément adaptés à tous les lecteurs. Il sera alors nécessaire de préciser si les contenus cités sont à la portée de tout un chacun. A vos avis et commentaires, dans la plus totale courtoisie, est-il utile de le rappeler ou de le préciser? A vos claviers!!

La liste exhaustive, mais qui ne s’attendait pas à l’importance qu’elle affiche en 2018 devenant la bibliographie

Le prénom de Philippe de Lyon Nizier Philippe Vachot, Philippe Nizier Vachot

site Maitre Philippe de Lyon www.philippedelyon.frQuel était le prénom de maitre Philippe de Lyon?

Monsieur Philippe est né: Nizier Anthelme Philippe.

Sur internet, on peut trouver différentes identités de Monsieur Philippe : Nizier Philippe Vachot, Philippe Nizier Vachot, Monsieur Philippe (Nisier-Vachot), Philippe Nizier Anthelme

Nizier Anthelme Philippe nait le 25 avril 1849….

Philippe de Lyon est né un 25 avril www.philippedelyon.frMaitre Philippe de Lyon, Mr Nizier Anthelme Philippe, vient au monde le 25 avril 1849………il y a 114 ans, en 2013. La suite sur la biographie

Un Envoyé du Père naissait, dont l’exemple et le parcours vont transformer la vie de milliers de personnes.

Une pensée toute particulière aujourd’hui, pour le 114e anniversaire de sa naissance.

Vous êtes invité(e), si vous le désirez, à laisser quelques mots, ou des pensées….Laissez parler votre coeur….En communion avec Lui.

Modification oct 2014: suite à un commentaire qui a signalé une erreur de calcul, il faut lire 164 ans et non 114. Merci Jocelyn

Maître Philippe de Lyon le chien du berger video extrait

Maître Philippe de Lyon le chien du bergerMaître Philippe de Lyon le chien du berger extrait de la video. « Le Chien Du Berger » video sur dvd réalisé pour le centenaire du décès de Mr Philippe (1905-2005)

Interviews de Gérard Gasquet peintre, Serge Caillet historien, Philippe Collin chercheur (historien), Christian Garioud maire de Loisieux, Renée-Paule Guillot historienne, Brigitte, Clotilde et Bernard Sanial, habitants de la maison de M. Philippe à L’Arbresle*, Roger Durand docteur ès-science en biochimie, Bernard Dumontet poète, Philippe Dosne petit-fils de Marie Lalande (née Olga Chestakow).

Personne(s) nommée(s) : Nizier Anthelme Philippe; Gérard Encausse; Jean Chapas; Paul Sédir; Berthe Mathonet; Marc Haven (Emmanuel Lalande

Tous les auteurs / collaborateurs : Bernard Bonnamour; Jean-Gabriel Grandouiller; Stéphane Magnin; Rémy Sirope; Jean-Yves Bilien; Nizier Anthelme Philippe; Gérard Gasquet; Serge Caillet; Philippe Collin; Christian Garioud; Renée-Paule Guillot; Brigitte Sanial; Clotilde Sanial; Bernard Sanial; Roger Durand, professeur de biochimie; Bernard Dumontet; Philippe Dosne

Résumé :

« A Lyon de 1863 à 1905 a vécu une des personnalités les plus énigmatiques du XIXe siècle, Nizier Anselme Philippe, appelé Maître Philippe de Lyon par ses amis.
« C’est au 35 de la rue Tête-d’Or, à Lyon, que Monsieur Philippe faisait des guérisons miraculeuses juste avec la prière.
« Il recevait gratuitement dans son hôtel particulier de la rue de la Tête-d’Or plus d’une centaine de personnes et cela quotidiennement pendant plus de vingt ans. Des assistants notaient les événements surnaturels qui se déroulaient sous leurs yeux ainsi que les paroles prononcées.
« Ainsi furent recueillis les actes et les nombreuses paroles, profondes et pleines de sagesse chrétienne que Monsieur Philippe prononçait alors.
« Son rayonnement s’étendait, à l’époque, dans toutes les Cours d’Europe. Monsieur Philippe fut aussi bien le médecin des rois que celui des pauvres.
« Ce film-documentaire réalisé à l’occasion du centenaire de sa mort, retrace respectueusement les actes et la vie de l’un des plus grands « Homme de Dieu » que l’Occident ait jamais connu.
*Plus personne n’habite la maison de M.Philippe, le clos Landar….La maison est fermée…

Extrait de la video

Nizier Anthelme dit Maître Philippe de Lyon: « Non, je ne vous ai jamais dit que j’avais été l’un quelconque des apôtres du Christ. Je suis un pauvre pécheur du temps de Notre-Seigneur Jésus ; j’étais avec les apôtres, voilà tout.
Beaucoup d’entre vous pensent que je suis Jésus ou presque lui-même. Détrompez-vous ; je suis le chien du Berger et le plus petit d’entre vous. Quelqu’un dit : « Pourquoi dites-vous toujours ainsi ; « – Parce qu’en effet je suis tout petit et c’est parce que je suis petit que Dieu exauce toujours mes prières ; tandis que vous, vous êtes trop grands, et c’est pour cela aussi que Dieu ne vous entend pas. » (21 -7-1 894)

Précision 2021 : L’orthographe du nom de la deuxième épouse d’Emmanuel Lalande, Chestakov trouve des variantes selon les usages : Chestakov, sur certains documents officiels, Chestakoff, dans les livres, et Chestakow, sur d’autres papiers officiels et sur la tombe de sa mère….

Sagesse dans Vie et paroles de Maître Philippe de Lyon

Dans « Vie et Paroles du Maitre Philippe »

La sagesse extraite de vie et paroles, des enseignements de Philippe de Lyon sur la sagesse…un peu de méditation depuis le livre d’Alfred Haehl, « Vie et Paroles du Maitre Philippe »

site Maitre Philippe de Lyon Philippe de Lyon site www.philippedelyon.fr« La sagesse n’est pas ce que pensent souvent votre voisin ou votre ami qui se plaignent que leur fils ou leur fille se conduisent de telle ou telle façon.

La vraie sagesse consiste à s’efforcer toujours vers le bien en ne se vengeant pas, en ne jugeant pas, en aimant les autres comme soi-même.

Cherchez la paix, vous trouverez l’adversité.

Cherchez l’or, vous trouverez la misère.

Cherchez la vie, vous trouverez la mort.

Le plus simple est de cultiver le champ de la charité : ne pas dire du mal d’autrui, savoir qu’on est ici par la volonté de Dieu, voilà le nécessaire ; la foi augmente et dans le champ poussent toutes choses utiles à notre avancement.

Comme nous sommes soldats d’un maître juste et bon, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter, ni même d’espérer. Il suffit de marcher droit devant nous.

Christ- Quelques uns disent que le Christ était de même essence que les autres puisqu’il est dit qu’Il grandissait en âge et en sagesse. Quelle erreur ; Le Christ ne fut jamais un homme comme les autres ; mais, comme Il avait pris un corps, ne fallait-il pas que ce corps subisse les lois de la matière et que le cerveau ait le temps d’acquérir la force nécessaire

Vierge- Marie, Il en est qui disent que la Vierge est la Sagesse du Monde. C’est vrai, mais il faut le comprendre.

En nous la réflexion doit grandir comme la sagesse

On peut aller voir le chapitre d’autres paroles ou dans les prières

Paroles extraites de livres consacrés à Maitre Philippe référencés dans la bibliographie
Ou encore la seance des Paroles du 28 décembre 1894

Des paroles sont publiées sur Facebook

Jean Chapas Les différentes facettes de la Vérité

Jean Chapas Les différentes facettes de la Vérité Jean Chapas-maitre-philippe-lyon-www-philippedelyon-frLes différentes facettes de la Vérité…par Jean Chapas extrait de « Révélations, entretiens spirituels sur le Maître Philippe de Lyon » de Michel de Saint Martin.

Il me semble nettement que l’hôte de notre narrateur n’est autre que Jean Chapas, successeur de M. Philippe, préféré au point qu’il était surnommé affectueusement caporal par le Maître, et que ce dernier, lui demandera de lui succéder pour les séances.

L’hôte :….N’oubliez pas que souvent, une parabole a plusieurs sens, on pourrait même dire toujours, car dans les Evangiles il y a de la nourriture, pour tout le monde, chacun l’y trouve selon sa compréhension.

Narrateur : Mais cependant, dis-je, il n’y a qu’une Vérité.

L’hôte : Oui, mais elle a plusieurs aspects, tout dépend du point de vue où se trouve celui qui la contemple. Tenez
– et il me conduisit vers la fenêtre,
-voyez-vous cette montagne en face de nous ? Elle doit avoir un millier de mètres d’altitude. Eh bien, regardez à peu près à la même altitude où nous sommes, voyez-vous ce petit village avec son église ?

Ce village, cette église sont en face de nous, pour les voir, nous n’avons qu’à regarder droit devant nous.

Cependant, imaginez que l’un de nous soit sur la montagne, ne devrait-il pas regarder vers le bas, pour voir le village en question ?

Et un observateur qui serait là-bas, dans la vallée, sur les bords de cette rivière que vous voyez d’ici, ne pourrait-il pas affirmer que pour voir ce même village, il faut regarder vers le haut ?

Jean Chapas Les différentes facettes de la Vérité site maitre Philippe de Lyon chrismeC’est pourtant le même village, la même église que tous trois, nous contemplerions, et chacun de nous pourrait affirmer que, pour les voir, il faut regarder d’une manière différente de ce que prétendent les deux autres.

Bien plus ! si un homme se trouvait derrière la montagne, il ne verrait rien du tout, ni village, ni église.

La vérité est que le village et l’église existent bien et sont visibles pour certains et pas pour d’autres ; ça, c’est la Vérité absolue, et ses différents aspects sont ceux visibles des points auxquels nous nous trouvons, ou pourrions nous trouver, nous ou d’autres ; ces différends aspects sont des vérités relatives, car elles dépendent du point de vue.

Ainsi donc la Vérité est une, bien qu’elle puisse avoir de multiples aspects, et il faut toujours bien se garder de prendre un des aspects pour la Vérité elle-même, pour la Vérité totale, entière.

Jean Chapas, Michel de St Martin, Nizier Anthelme Philippe de Lyon

Le livre « Révélations, entretiens spirituels sur le Maître Philippe de Lyon » de Michel de Saint Martin est référencé dans la bibliographie

La tombe de Maître Philippe de Lyon est-elle au cimetière de Loyasse

Où est enterré maitre philippe? Comment savoir si la tombe de Philippe de Lyon est toujours présente au cimetière de Loyasse à Lyon?

La tombe de Maitre Philippe est belle et bien toujours présente au cimetière de Loyasse à Lyon. Ainsi que les autres tombes: Où sont enterrés Jean Chapas, Emmanuel Lalande, Victoire Philippe, Berthe Mathonnet, Auguste Gauthier….

Je lui ai rendu visite, le lundi 11 mars 2013 et je confirme qu’elle n’a pas changé de place.

tombe au cimetière de Loyasse site Maitre Philippe de Lyon philippedelyon.fr

Son emplacement dans le cimetière…encore que normalement, on n’a pas besoin de plan pour la trouver…..

tombe de Maitre Philippe au cimetiere-loyasse site Maitre Philippe philippedelyon.fr

Philippe de Lyon paroles sur l’indulgence pour les autres pas pour soi

site Maitre Philippe de Lyon www.philippedelyon.fr maitre philippe de lyon www.philippedelyon.frPhilippe de Lyon: L’indulgence est un don que Dieu a fait à l’âme. C’est une arme pour combattre ; mais nous nous en servons contre nous-mêmes puisque nous ne sommes indulgents que pour nous.
Si nous comprenions bien que celui qui ne porte pas notre nom est notre frère, nous serions moins méchants et plus indulgents pour lui.

L’indulgence est un sentiment qui ne se partage pas. Si on l’a pour soi, on ne peut pas l’avoir pour les autres. Il faut être plein d’indulgence pour les fautes des autres et pas du tout pour soi.
C’est pour cela que l’Évangile nous dit : Vous voyez une paille dans l’œil de votre frère et vous ne voyez pas une poutre dans votre œil.
Celui qui traite d’imbécile son frère est imbécile lui-même, car, s’il n’était pas imbécile, comment saurait-il son frère est un imbécile ? Il ne faut jamais juger si nous ne voulons pas être jugés ; celui qui juge sera jugé.

site Maitre-Philippe-de-Lyon-Jean Chapas maitre philippe lyon-www.philippedelyon.frSi quelqu’un dit du mal de vous et si vous allez vous plaindre à un ami, vous prouvez par là que vous auriez fait absolument la même chose, seulement il vous manquait l’occasion.

Si un ami vient vous dire que votre voisin a dit du mal de vous, au lieu de lui demander : « Ah ; Qu’a-t-il dit ? », ce qui est mal, très mal, répondez à cette personne : « Eh bien ; Dites-lui de venir le répéter devant vous » Alfred Heahl, dans « Vies et Paroles »

Etre indulgent vis-à-vis des autres est à mes yeux encore plus important que de l’être pour soi.

Faire tous les efforts nécessaires pour ne pas juger l’autre.

Oh ce n’est pas facile. Il est évident que d’accepter, de pardonner, d’excuser ce que font ou ce que disent les autres, est plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, à force d’y travailler, l’effort est moindre. Plus on travaille à cette indulgence pour les autres, plus on est enclins à faire des efforts soi-même.

Un sentiment qui ne se partage pas? Je pense que si, mais pas systématiquement. Quelques fois, les rencontres permettent de travailler l’indulgence. Si ce travail est en commun avec la rencontre, les échanges sont alors enrichis d’une quête mutuelle.
l’indulgence peut être travaillée à n’importe quel moment.

L’indulgence, un travail de longue haleine…..un rapprochement avec l’orgueil?

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