Les mystères autour d’Albert Philippe, fils de Monsieur Philippe de Lyon et de Jeanne Julie Landar, frère de Jeanne Marie Victoire Philippe…participent aux interrogations qui peuvent surgir suivant les lectures.
Sur cet enfant, justement, il n’y en a pas, de lectures, ou si peu. Probablement parce que son décès si précoce n’a pas laissé le temps d’avoir un quelconque souvenir.
Ce petit garçon nait en effet le 10 novembre 1880, contrairement à ce qui est affiché dans certains livres. Ces derniers avançant comme date de naissance, une donnée qui est en réalité le jour de son décès…
Nous nous permettons une remarque sur cette date: la similitude avec la naissance de sa soeur nous a interpellés. Jeanne Marie Victoire, plus connue sous le nom de Victoire, est en effet née un 11 novembre 1878. Son petit frère pointe donc le bout de son nez exactement 2 ans après sa propre naissance.
Peut-on penser que cette date avait elle aussi un rôle à jouer?
Aucune donnée n’étant laissée à un quelconque hasard, pour tout ce qui touche de près, à Philippe de Lyon. Il ne nous semble pas déraisonnable de penser que cette donnée également peut avoir une influence sur un évènement, de quelque nature qu’il soit.
Les registres d’état civil de sa naissance et de son décès sont les seules pièces dont nous disposons, pour ce qui concerne ce bébé…
Nous avons également remarqué, dans le cadre de nos recherches ou plutôt, de nos découvertes, que cet enfant n’est pas inhumé, contrairement aux autres membres de la famille, au cimetière de Loyasse, à Lyon.
C’est en effet, ce que nous pouvons déduire, de l’absence d’inscription de son nom, sur la plaque apposée sur le devant de la stèle, de la tombe de la famille Philippe/Regny/Landar/Lalande.
Nous n’avons, pour l’heure, aucune idée de l’endroit où repose ce bébé. Les livres n’y font pas référence.
Ce décès est la première des grandes douleurs, à notre connaissance, vécues par le couple composé de Nizier Anthelme Philippe et de Jeanne Julie Philippe née Landar. Madame Philippe ne sera à l’évidence pas épargnée par les larmes. En effet, le décès de ce fils, sera suivit de celui de sa fille, en 1904, dans sa 26e année, puis de celui de son mari, l’année suivante en 1905.
Ce destin si marqué par de telles épreuves, a déjà été soulevé en commentaires, à quelques reprises sur le blog. Il nous semble tout à fait approprié d’évoquer le douloureux destin de cette femme-épouse-mère…
Nous notons dans le même temps, qu’une autre donnée erronée, dans le cadre du décès d’Albert, parait dans certains livres:
La déclaration de décès permet en effet également d’avancer que contrairement à ce qui est écrit ici et là, Monsieur Philippe n’était pas en voyage vers la Tunisie, ou dans le pays lui-même, au moment du décès de son fils. La déclaration de décès, établie à Lyon, en date du 11 février 1881 en atteste puisqu’elle porte sa signature.
Très légèrement hors sujet, dans le contexte de cet article, mais toujours dans le thème du blog, nous avons même ainsi la possibilité d’admirer un échantillon de la très belle signature ; il faut bien dire ce qui est, de Philippe de Lyon. Nous observons par la même occasion, que cette signature ne comporte pas de glyphe (mystère autour de la signature de Monsieur Philippe, contrairement à celle que nous avons admirée pour l’acte de mariage de sa fille Jeanne Marie Victoire).
Quelqu’un a t’il des données ou des documents pour ce qui touche à Albert Benoit Philippe? Sait-on le lieu de sa sépulture?
Les décors, qui illustrent cet article, sont d’un ami du blog qui a eu la gentillesse de procurer à cet article, ses découvertes sur les registre d’états civils numérisés en ligne
Modification mai 2014-2021: Rectification, pour cette précision, au sujet du fils de Monsieur depuis les commentaires ci-dessous…. Albert repose auprès de sa famille. Albert Philippe est bien inhumé au cimetière de Loyasse, aux côtés de ses parents et de sa soeur. Son nom, à peine visible, est gravé sur la droite de la stèle, au même titre que celui de Victoire. Gravure, comme celle de plusieurs autres membres de la famille, visible sous certaines conditions d’ensoleillement. Nous l’avons nous-même constaté.
Cet élément n’est pas sans rappeler : Philippe de Lyon a gravé une étoile au-dessus de la porte.
On peut se demander pourquoi le prénom d’Albert n’a pas été gravé sur la plaque ajoutée sur le devant, alors qu’il n’y a pas de raisons pour qu’il ne soit pas visible au même titre que sa soeur et ses parents… ? On me répondra peut-être que l’inscription de Victoire est due à son mariage avec Emmanuel Lalande…
Il semble que les larmes aient beaucoup coulé en février 1881, parce que certaines sources nous indiquent que ce fut aussi en ce même mois, toujours au clos, qu’un frère cadet de Nizier Anthelme Philippe, Benoît Philippe serait aussi décédé.
Voir la Biographie de Nizier Anthelme Philippe de Lyon et Jean Chapas
Qu’advenait-il des enfants morts en bas âge à cette époque ? Étaient-ils inhumés dans un « carré » spécial réservé pour eux, comme cela se fait de nos jours en bien des pays, voire peut-être directement dans la propriété familiale ? Ou si le petit Albert est bien dans la tombe de ses parents, quelle pourrait être la raison qu’il n’y en ait aucun signe ?
Pauvre couple perdant ses deux seuls enfants; on peut comprendre qu’il y ait de quoi être crucifié vivant…
En effet, comme je l’écrivai récemment lors d’une correspondance personnelle, il existait un carré des enfants (d’ailleurs fort émouvant) lorsque aucun ascendant n’était enterré avant eux.
De plus il faut faire la différence entre tombe et caveau de famille : en février 1881 il est fort possible que les époux Landar/Philippe n’aient pas investi dans un tel caveau de famille.
On remarquera qu’il est beaucoup fait état de la douleur et du chagrin de Monsieur Philippe.
Pourquoi n’évoque t’on pas Madame Philippe ?Comme l’impression qu’elle n’existe pas.
elle aussi n’existerait pas ? décidément ce ne sont que des fantômes !
Pour l’épouse de Nizier Anthelme Philippe, elle n’est en effet que très peu évoquée.
D’où les allusions dans l’article….
Il suffisait de me demander : Abert-Benoit a été enterré le 13 février 1881 au cimetière de Loyasse, les registres officiels d’enterrements en font foi. (extrait à disposition très peu lisible mais à regarder de près)
Eh bien merci beaucoup du renseignement
Je n’avais aucune idée, ou ne me souvenais plus du tout que le dit document pouvait etre entre vos mains
Le principal est que ce document va arriver sur cet article, ou pour illustrer votre commentaire
:o)
Je m’aperçois aussi, grâce à ce sujet, que comme dans beaucoup de domaines, on ne peut rien affirmer.
:o)
Il est donc avéré qu’Albert Benoit Philippe repose auprès de ses parents.
Une vérification a été faite, notamment dans les registres du cimetière.
Mais à cette interrogation s’ajoute un nombre de possibilités de questionnements tel qu’il n’est pas possible d’affirmer quoi que ce soit, sur quelque sujet que ce soit.
En dernier exemple en date, se trouve Berthe Mathonnet:
Sur la tombe, il est indiqué Berthe Mathonet, avec un seul N dans l’orthographe du nom
Or, nous trouvons ce nom dans la plupart des livres, avec deux NN.
Sans compter les endroits où l’on se trouve en présence du prénom Josette ; toujours pour cette même personne, cela va de soit.
Je suis sur un article relatif à une séance, qui se trouve peu ou prou, dans à peu près tous les livres.
Mais les libertés prises sur certaines phrases vont jusqu’à supposer que les phrases ont purement et simplement été réécrites….Selon la sensibilité et l’approche de l’auteur.
Surtout si l’on se base sur le fait que: les mêmes archives ont été utilisées pour ces rédactions, puisque nous sommes sur une meme séance…
Je me permet d’avancer que nous sommes devant un véritable puzzle