Citations de Mr Philippe de Lyon sur Orgueil ou fierté
L’orgueil, pour se sentir au-dessus des autres. L’orgueil un des 7 péchés capitaux. Un des péchés capitaux, donc nous en avons tous autant les uns que les autres, en nous.
L’orgueil contre lequel certains travaillent et d’autres pas du tout.
Cet orgueil qui peut faire tellement de mal, pas forcément volontairement. Cet orgueil qui peut faire dire des choses, pas forcément pensées….Alors pourquoi les dire? L’orgueil guide la parole.
L’orgueilleux ne réalise que rarement qu’il fait du mal, et encore, seulement après.
Il s’excuse, quelques fois, mais ses excuses ne font que démontrer qu’il réalise momentanément les blessures qu’il a infligées.
L’orgueil rend méprisant, plus qu’il ne l’imagine. Il peut rendre indifférent, il peut détourner l’attention de choses pourtant essentielles, comme l’amour de l’autre.
L’orgueil rend fort celui qui se croit fort. Il se croit si fort qu’il n’a besoin de personne, et surtout pas d’anges gardiens….Ne vous en faites pas, ils vous ont laissé à vos forces que vous semblez trouver si importantes et si grandes. Ne vous inquiétez pas, les anges ont autre chose à faire. Mais le jour où vous aurez besoin de votre ange gardien, ne venez pas frapper à sa porte, ne vous mettez pas en prière pour autant.
Vous ne vouliez pas des anges. Mais un jour, à un moment ou à un autre, vous en aurez besoin… Et vous pleurerez et vous direz: mais pourquoi personne ne vient à mon secours?
Pourquoi?
Mais parce que, vous ne réalisez que dans la souffrance, que dans la douleur, que vous avez en réalité, besoin de votre ange gardien.
C’est le plus souvent, seulement dans les larmes et dans la douleur, que vous vous souvenez de votre guide.
Le chacun pour soi de la société d’aujourd’hui amplifie cet orgueil, et la notion d’égoïsme qui en est l’essence…
Orgueil et fierté dans le contexte des citations de Philippe de Lyon
L’orgueil consiste à se grandir, à se croire plus haut que son frère, à le regarder par-dessus son épaule, comme on dit vulgairement ; et pourtant n’avons-nous pas tous le même père qui est Dieu, ne sommes-nous pas tous ses enfants ? Dieu est juste, Il nous a créés tous égaux. Et n’est-il pas dit dans l’Évangile : Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers ?
Nous sommes dans l’appartement de l’orgueil, et il nous faut tromper le concierge pour pouvoir en sortir ; c’est nous qui nous y sommes fourvoyés.
L’homme est plein d’orgueil, il laisse croître l’orgueil. Il est comme un arbre dont les branches se sèchent et tombent et se mélangent avec les branches saines, et cela s’épaissit et se sèche de plus en plus, devient confus, et la lumière ne peut plus passer à travers et il ne reste que l’orgueil.
L’orgueil est l’homme même. Il est partout dans l’organisme, on ne peut s’en débarrasser, car il faudrait se changer entièrement ; aussi le Ciel ne nous demande-t-il que de faire des efforts et d’aimer notre prochain.
Aimer son prochain n’est pas si difficile ; il suffirait de faire des efforts vrais pour le vouloir ; ce sont les efforts qui manquent, et ce qui les paralyse, c’est l’orgueil.
L’orgueil est la source de tous nos maux ; il nous oblige à penser à nous avant de penser à nos frères.
C’est ce que l’on appelle le soi-même, notre soi-même. Or, si nous voulons aller dans le Ciel, nous serons obligés de laisser notre soi-même. En effet notre frère n’est-il pas plus que nous ? Si nous avons quelque chose et que cela plaise à notre frère, ou qu’il n’ait rien, nous devons le lui donner. Que ce soit notre frère ou nous qui possédions n’est-ce pas la même chose ; On doit donner à celui qui demande.
Lorsque nous penserons à notre frère avant de penser à nous, nous serons dans le chemin du Ciel.
Nous ne sommes encore qu’à l’état embryonnaire, c’est pour cela que nous ne devons pas être si vaniteux.
On ne doit s’enorgueillir de rien. Lorsqu’on vit dans l’orgueil, on avance peu quoi qu’on fasse ; on marche sur une ligne horizontale ou descendante.
L’égoïsme est la racine de tous les vices ; l’orgueil en est une branche. Lorsque l’orgueil grandit, il arrive un moment où l’individu devient stupide.
On monte et on descend, c’est-à-dire que l’on est entraîné par l’orgueil qui peut grandir, nous rendre très durs, et nous faire tomber très bas, si Dieu ne nous arrête.
Si vous êtes trop orgueilleux, vos anges gardiens s’éloignent de vous : vous êtes assez forts pour vous passer d’eux.
Le Ciel nous laisse livrés à nous-mêmes si nous croyons à notre force, et l’orgueil tue.
L’orgueil diminue quand on diminue dans le monde, il grandit quand on grandit ; d’où la nécessité de descendre pour les orgueilleux et le danger de l’orgueil pour ceux qui grandissent. Il ne faut jamais dire : « Je ne pécherai plus ».
Il y a des êtres qui, après avoir servi Dieu longtemps, avoir mérité de devenir les chefs d’une grande armée, sont envahis par l’orgueil, deviennent traîtres, changent de maître et combattent Dieu. Mais ceux-là seront repris un jour. Leur pouvoir est grand, mais non absolu. Ils ignorent ce qu’est l’âme. Ceux à qui on a dit ce que c’est que l’âme ne désertent plus.
Pour arriver à combattre l’orgueil qui est en nous, il faut que nous puissions abandonner, oublier notre soi-même, que le mot « moi « soit supprimé. Le mot « moi « nous retarde, il nous empêche de faire le bien, parce que nous disons ceci : Si je donne tout ce que j’ai, que ferai-je ensuite, « moi « ? Je donnerais bien cela, mais pas tout ce que j’ai.
Nous pouvons tous devenir enfants du Ciel ; pour cela le Ciel demande de nous que nous mettions notre orgueil sous nos pieds.
Qui possède la charité n’a point d’orgueil.
Le Maître avec sa canne traça un cercle sur la terre et dit : « Tu vois ce cercle ? Eh bien ; figure-toi que tu n’es que ce grain de sable au bord du cercle. Pour arriver, il faut conquérir tout le cercle afin de parvenir à posséder le centre. Tu voudrais arriver au centre sans passer par les épreuves de la conquête.
Je te le répète, aime ton prochain comme toi-même ; il ne s’agit pas seulement de déraciner l’orgueil, il faut encore faire tous ses efforts pour le convertir en humilité ».
Alfred Haehl « Vie et paroles du Maitre Philippe » et Les réponses de Maître Philippe: Suivies des Enseignements recueillis par Auguste Philippe, frère de Monsieur Philippe, et Auguste Jacquot, listés dans la bibliographie
Piqure de rappel bienvenue.
Merci Hélène
En complément une citation qui doit être de MP :
La Prière est une main tendue vers le ciel, l’ange gardien peut la saisir.
Quand à l’orgueil c’est le mur qui nous empêche d’avancer dans le Chemin.
Olivier
Bonsoir
Ce que je ne peux mettre sur l’article, c’est ce que j’ai écris sur un autre blog, il y a déjà longtemps: à mes yeux, l’orgueil, c’est comme le cholestérol.
Certes, le rapprochement doit paraître hasardeux. Pourtant il n’en est pas du tout.
Détail, je tape ce message dans le noir, des vents violents balaient le département depuis plusieurs heures. Les installations EDF étant ce qu’elles sont dans les campagnes françaises, on se demande déjà comment ça fonctionne en temps normal.
L’électricité est revenue un moment mais les coupures se succèdent plus ou moins longues.
Là, pour l’heure, je suis dans le noir, avec une bougie qui n’éclaire pas autant que ce que nous montrent les films au cinéma.
Je ne sais pas comment ils font dans les films (lol). Ils allument une seule petite bougie et ça eclaire alors spectaculairement toute la pièce.
En les voyant, on se demande même comment on ne s’éclaire finalement pas qu’à la bougie.
J’en reviens à ce qui m’occupe dans ce message: l’orgueil est comme le cholestérol.
Je pense en effet que l’orgueil peut être productif.
Comme n’importe quel pêche capital.
C’est l’usage exagéré et abusif, voire outrancier que l’on en fait qui nous détourne vraiment de la Voie.
Mais l’orgueil pour moi peut aussi être un moteur.
Je le considère d’abord comme tel pour ma part.
Mais certaines personnes sont tellement dans ces excès qu’on finit par globaliser et se dire que tout le monde est orgueilleux.
Pour moi, pas du tout.
Dans certaines conversations, surtout au téléphone, j’entend quand l’orgueil ressort dans les mots prononcés.
Quand une fierté est exprimée ; elle devient quelques fois orgueil.
Il y a quelques années, mes proches suivaient mes activités sur internet. Un jour, ils m’ont dit qu’ils étaient tres fiers de tout ce que j’avais fais.
Mis à part plein de travail, je n’en tirais aucun orgueil et encore moins de fierté. Mais j’ai apprécié leurs compliments d’autant que c’était la première fois qu’ils me manifestaient de tels commentaires.
Je n’en ai tiré aucun orgueil et on a analysé que je ne réalisais pas du tout ce que j’accomplissais sur le net.
Je me suis nourrie de leurs commentaires pour travailler encore plus.
J’en ai tiré des encouragements tres forts.
Les soutiens, je ne les considère pas du tout avec orgueil, mais comme une sorte d’aide et de complémentarité.
Et je peux vous dire que ces soutiens, je les apprécie énormément.
De grandes amitiés, des futures rencontres, comme le 24 mars pour le rassemblement des rameaux, font que je considère ces expériences comme un tres joli cadeau de la Vie.
Ce site en est un parfait exemple.
Merci à toutes et à tous d’être là
Bien à vous
P.s: je suis toujours dans le noir. Mais depuis le temps que je voulais écrire ce message. .
Tu es dans le noir, chère Hélène…
Pourtant, ce que tu exprimes est très clair.
Ce matin, je t’offre les Vanités de Georges de La Tour.
Madeleine à la veilleuse
Madeleine pénitente
Vois comme la flamme est belle.
En te lisant, cette image m’est apparut.
Quant aux bougies, il devient rare d’en trouver avec un peu de cire d’ Abeille.
Fraternellement
merci de ton mot Lucie, merci…mais je n’ai pas appréciée la flamme de la bougie comme j’aurais dû. La peur passe par-dessus chez moi apparemment.
d’après une application sur la tablette, les vents vont augmenter cette apres midi.
j’ai une paroi en bambou qui a été arrachée et qui a atterrit chez la voisine…juste au dessus d’une taule ondulée qui ne demande qu’à tomber depuis bien longtemps…..sauf que je n’ai pas envie du tout d’avoir à régler ce genre de détails appartenent à la voisine.
un morceau de la paroi doit etre à 50 cms au-dessus de la taule. je demande au Ciel de la retenir. sérieux ou pas….vérification faite, elle est à 10 cms.
pour l’instant, pas question de sortir, c’est trop dangereux. Depuis la tempete de 1999…
heu, petit détail Lucie…mon prénom d’origine, c’est Marie-Helene….
quand j’ai lu ton mot, j’ai vu Madeleine et mon inconscient y a attaché de lui-meme le prénom Marie devant.
pas du tout par fierté, mais le prénom de Marie-Madeleine s’est incrusté tout seul.
j’ai coupé mon prénom en deux en arrivant dans le Gers. Je partais dans une autre vie, en quittant Paris. Mon prenom avait été mis à toutes les sauces, j’en étais écoeurée.
Il m’est venue naturellement de le couper.
Ma maman spirituelle (qui m’a fait découvrir Philippe de Lyon), m’a reprochée de ne pas garder Marie plutôt qu’Helene.
Certes, mais je suis beaucoup plus à l’aise avec Helene…
je ne suis pas fiere du tout depuis hier soir. J’ai peur. J’ai essayé de prier. Mais le bruit du vent me déconnecte très vite.
j’ai meme publié hier soir un message sur facebook, ce qui n’est pas dans mes habitudes. mais là, ça n’allait pas, et j’ai lu que les vents couvrent tout le sud ouest.
j’ai des amis contacts qui m’ont confirmée avoir la meme météo chez eux.
désolée de ne pas etre dans la spiritualité et de ne pas chercher de phrases adaptées, mais je ne suis pas inspirée du tout là.
c’est étonnant ces phénomènes climatiques: beaucoup trop de neige dans les Pyrénées, des vents violents….c’est quoi la prochaine étape?
exact pour les bougies Lucie. si un jour j’en trouve, j’en prendrai.
détail, je pars le 22 mars pour le rassemblement des rameaux. pour probablement repartir le 25 ou le 26…..ce n’est pas précis du tout. je te dirai plus précisément dès que les détails se feront connaitre.
Le 26 décembre 1999 la tempête balayant tout sur son passage…
Souvenir inoubliable !
Environ 4 H du matin…Les arbres pliaient…Les hommes couraient dans tous les sens…
Les femmes tremblaient.
Un avant gout de fin du monde, pour tous ceux qui ont tout perdu en quelques minutes.
Gagnée par la peur, j’eus l’instinct de m’en remettre à la Dame, devant une bougie.
Inéffable …Hélène, que c’est beau d’être sous le Manteau de la Dame !
Marie-Hélène c’est pourtant bien joli…
Heu, petit détail…Lucie est mon deuxième prénom.
Quant à mon prénom usuel, comme toi, Hélène…
Je l’ai coupé en deux, j’avais 19 ans. Une histoire entre la Dame et moi.
Mais, chuut !
Pour les cierges, je t’en mets de côté.
En attendant, courage pour affronter le grand vent.
N’oublies pas le Manteau de la Dame.
Pensée
le 27 décembre 1999, je suis partie avec ma soeur en voiture pour Paris…..on pensait partir avant la tempête….qu’elle était derrière nous…..
j’ai conduis tout le trajet, et on a préféré ne rien dire aux proches.
on venait de passer noel en famille et on s’est dit que conduire dans ce contexte allait etre critiqué.
On a eu deux personnes au téléphone ; heu on leur a menti.
on a eu toutes les météos, puisqu’on a récupéré une tempête de neige, je ne sais plus où.
j’ai ce jour-là réalisé que j’étais une très bonne conductrice (sic) et lol, dans une excellente voiture avec une excellente tenue de route….
alors merci de tes mots Lucie. Ils me rappellent plein de souvenirs.
un avant gout de fin du monde….oh oui……en meme temps que aout 99…..dans la campagne, les phénomènes climatiques prennent une ampleur……impressionnante.
Un orage, comme rarement j’en ai vu….mais pas eu peur là…je ne sais pas du tout pourquoi. J’ai vu une gargouille en face de moi.
et un orage donc tel que j’ai pensé que pas mal de gens allaient en avoir peur.
on aurait dit l’apocalypse à l’horizon.
le lendemain chez ma voisine, elle me dit que des habitants de la commune, pas du village, mais de la commune ont appelé le prêtre…..eh si…ils croyaient à la fin du monde.
Je n’ai pas été surprise du tout de ce qu’elle me disait, et je comprenais les réactions, qui meme si elles peuvent sembler ridicules pour les rationalistes et autres matérialistes, certains phénomènes météo prennent tres vite des allures apocalyptiques.
si j’avais pu filmer ou photographier, je l’aurais fais.
des tuiles ont volé parce qu’en sortant tout à l’heure voire les dégâts du panneau effondré, j’ai vu des trous dans la toiture de ma voisine..
là, il fait très beau mais avec un vent…
un voisin vient de me redemander des photos ; j’ai eu du mal à tenir l’appareil.
pour le prenom…..ma mère a mis 20 ans pour couper mon prenom… en meme temps, de la part de mes proches….peu importe. c’était les nouveaux proches de ma nouvelle vie qui m’importaient plus et que j’allais connaitre.
Mais j’en ai tellement entendu que je ne veux plus du prenom entier.
Merci aussi pour la protection que tu m’envoies avec le Manteau de la Dame dans lequel je vais m’abriter.
pensées aussi Lucie
Une petite histoire pour toi, Hélène…
Si elle ne calme pas le vent, elle calmera peut-être ta peur.
Lorsque Laennec vint pour la dernière fois en Bretagne, sa chaise de poste fut précipitée, près de Nantes, dans un fossé de plusieurs mètres de profondeur, et il se trouva enfoui sous la masse des bagages et du véhicule.
Sorti sans blessure de dessous cet amas de débris,
il dit tranquillement à sa femme :
« Nous en étions à Ora pro Nobis Peccatroribus… »
Ainsi, l’illustre professeur était en train de réciter l’ Ave Maria.
(Extrait biographie)
Merci Lucie :)
Merci d’être une messagère
j’arrive de dehors et d’une visite à ma voisine, où on constatait avec son fils et une voisine que c’était le soir que c’était le plus impressionnant.
En effet, c’est le soir, à la nuit que la peur est là.
j’avoue que ce moment est amplifié du fait de ma solitude.
les mots qu’il prononce me rappelle un des chants que nous travaillons avec l’ensemble vocal :)
j’ai fréquemment le « je vous salue Marie » au bout des lèvres.
merci de ton anecdote Lucie :)
On reconstruit…
J’avais apporté mon grain de sel à cette conversation sur l’orgueil et la fierté avant qu’il ne disparaisse dans les limbes…
Il s’agissait d’un texte que j’avais rédigé à une autre occasion pour un autre site touchant à la Spiritualité. Et comme j’en avais gardé copie, je la recolle ici.
En relisant différents articles, je tombe sur celui-ci ; il correspond à une analyse que j’ai réfléchie et présentée ailleurs sur internet sur l’orgueil et l’humilité. Je l’ai donc adaptée pour les besoins du sujet.
Le jugement à partir de soi, la critique, cela est devenu une véritable épidémie dans le monde où nous vivons, je l’ai rencontré pendant longtemps, et maintenant, sur l’internet cela c’est encore accentué : je le constate tous les jours, je dis bien, tous les jours, partout, dans des articles, dans des témoignages, sur des forums, et aussi dans l’attitude ceux que je côtoie.
Il est intéressant de comprendre le pourquoi de ces jugements, de ces critiques. Il semblerait que toujours cela soit par rapport à l’égo de la personne qui émet le jugement ; ce jugement est émis en partant de ses pensées, de ses idées personnelles. Et tout cela est dû aux certitudes, ces certitudes qui, effectivement, mènent le monde. Et si on regarde bien, ce sont toujours les sources de conflits, petites chamailleries ou grandes guerres. Et souvent cela devient une idée hégémonique de domination des autres ou pour vendre sa propre vitrine.
Les gens se sont forgés des idées bien précises sur une question et n’en démordent pas, ce sont les autres qui doivent changer et pas eux ; il est bien connu que tous les Hommes naissent égos et le plus souvent le demeurent, et s’entêtent à le demeurer. Et cela parfois sans même un raisonnement personnel, parce que c’est comme ça, parce qu’on leur a appris, parce que les autres pensent également ça. . J’ai écrit sur un réseau social tout autre un article sur la tolérance car ma correspondante oubliait que la tolérance passe d’abord par soi-même, dans la capacité de chacun à accepter que les autres pensent autrement.
J’avais un professeur de philosophie qui avait l’habitude de nous dire que lorsque nous sommes face à la certitude d’un autre, il est bon de poser la question « est ce que..ne pas ». Car être face à une certitude ne veut pas dire l’accepter.
L’orgueil est justement l’expression de l’égo : moi je suis plus intelligent que toi, ma vérité est la Vérité et donc je te suis supérieur.
L’humilité, et là je vais faire appel à ma seule citation de ce texte, c’est, selon Wikipédia « ce qui s’oppose à toutes les visions déformées qui peut être perçu de soi-même (orgueil, égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi), …. il est communément considéré qu’elle s’acquiert avec le temps, le vécu et qu’elle va de pair avec une maturité affective ou spirituelle. Quant à la modestie, c’est une démonstration d’humilité. »
Il arrive que le dialogue ne soit pas possible car on se trouve face à un mur. Il faut aussi être attentif et à l’écoute car c’est peut-être l’autre qui a réellement raison, le processus inverse s’enclenche alors vis-à-vis de soi…et peut être alors, grâce à cela, grâce à l’autre, on peut connaitre une autre vérité.
Je me réponds à moi-même conformément au dicton fort utilisé, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Le manque d’humilité est en effet souvent causé par l’orgueil ou la fierté. Je lis que l’orgueilleux ne réalise que rarement qu’il fait du mal, cela est difficile à croire car bien souvent l’orgueil est une arme dument programmée pour dominer ou manipuler les autres, se déclarer supérieur à tous les autres et les écraser à tout prix.
Le reste de ce texte est une formidable leçon de morale que l’on pourrait proposer dans les écoles pour éduquer les élèves : les éduquer et non pas les instruire comme le font trop souvent les pédagogues. On pourrait en citer des passages entiers à titre d’exemple, je ne le ferai pas il suffit de relire le texte patiemment avec une ouverture d’esprit liée à la tolérance.
Il pourrait presque être placé en exergue comme une règle d’éthique ; en plus l’orgueil aveugle et empêche de voir la réalité.
Hubert Reeves, lors de la publication de son livre Poussières d’étoiles aux Etats Unis, parcourut différents états pour le présenter, invité par des Universités prestigieuses et reçu par des confrères savants comme lui. Un soir il se reposait avec son hôte du moment sur la terrasse de sa maison, une belle nuit d’été étoilée commencait. Son hôte s’était spécialisé dans une étoile, une seule et en connaissait tout : son périple, son histoire, sa densité, sa masse, avec des tas de détails savants qu’il publiait ou présentait en conférences.
Lorsqu’il eut fini sa démonstration, Hubert Reeves lui montra un point précis dans le ciel : « tu vois ton étoile, c’est celle-ci » . Au complet ébahissement de son interlocuteur, qui n’avait jamais pensé que cette fameuse étoile, il pouvait la voir à l’oeil nu !
Un échange de réflexions sur le sujet de Monsieur Philippe m’inspire cette idée : depuis que je m’intéresse un peu à mon voisin du Clos, j’ai découvert un principe généralisé à ce sujet.
Il apparait nettement qu’en ce qui concerne le maitre du Clos Landar, il y a les gens qui savent, tout, disent-ils et les autres les ignares, les idiots (et encore je suis poli). Et au fil des recherches, au fil des enquêtes, je m’aperçois que bien souvent ceux qui savent tout, ne savent rien ou peu ou n’importe quoi. Et alors la question se pose : rejoignent-ils ainsi les ignares et les idiots ?
Les enquêtes sont en effet très riches d’enseignements et de données, dont nous n’avions pas connaissance(s) jusqu’ici…
Il est en effet étonnant de constater que nous ne savons à peu près rien de ce que nous a laissés, sur quelques plans que ce soit, et ce malgré nombre de lectures, ajoutées à des relectures, Monsieur Philippe.
Je trouve, pour ma mart, de plus en plus adaptée l’idée de l’iceberg qui ne nous laisse voir que 5% de sa réelle surface.
Notre neutralité alliée au respect le plus notable envers la personne de Philippe de Lyon nous permet apparemment de découvrir des informations, de quelque nature qu’elles soient, nous permettant de découvrir autrement Nizier Anthelme Philippe.
J’ai entendu dans une conversation, que très peu de gens connaissaient la vérité sur Monsieur Philippe, et que les livres avaient propagé des données fausses sur son compte.
On peut donc partir du postulat que nous sommes tous des ignares sur le sujet.
Mais nous, cela ne nous dérange pas. Nous ne prétendons pas connaitre Monsieur Philippe, et encore moins le Maitre Philippe…
Une toute petite anecdote pour illustrer ce propos:
Nous faisons partie des personnes qui aujourd’hui, pensent que Monsieur Philippe a eu plusieurs vies. Et encore bien davantage, selon les témoignages qui nous sont transmis, avec toutes les transformations nécessaires pour en ajouter quelques couches, sur des faits manifestement exceptionnels. Ils devaient l’être pour avoir été à ce point transformés.
Donc, au début du site, sans aucunement le savoir, j’ai cru qu’il serait essentiellement question, de la vie, de Monsieur Philippe, telle qu’elle nous avait été transmise..! par les témoins, et les paroles de Maitre Philippe, qui ont apparemment connus à peu près autant de transformations, que la vie elle-même.
voici un petit exemple: https://www.philippedelyon.fr/la-sagesse-extrait-de-vies-et-paroles-de-maitre-philippe-alfred-haehl-809/ ou ici:
https://www.philippedelyon.fr/lhumilite-meditation-extraite-815/ dans le titre de l’article ….Sur d’autres articles, je leur ai apparemment rendu la bonne orthographe
Si on remarque, j’ai, bien involontairement, ajouté un S au mot Vie, à chaque évocation du livre Vie et paroles du Maitre Philippe…..
Or, comptes tenues de toutes les données qui nous sont parvenues, il est plus que logique de penser que Monsieur Philippe avait plusieurs vies…Les recensements dont il est plusieurs fois questions sur les articles, comme sur les commentaires, en sont un des multiples aspects.
C’était juste pour l’anecdote. (je n’ose pas le smiley, mais vous êtes libres d’ajouter celui qui vous conviendra)
Eh bien, Népomucène…
Votre commentaire tombe à pic en pleine période de bugnes :
Hasard ou signe ?
Et comme d’habitude en de telles occasions (par exemple pour les vendanges), les dames Philippe du Clos sont en plein boum dans la cuisine aidées par les domestiques : pour faire des bassines de bugnes qu’elles distribueront, couvertes de torchons, au voisinage alentour.
Dans cette affaire là, une certitude :
Le lecteur ne sera pas pris pour un beignet…
Les bugnes figurent bien parmi les plats de la cuisine lyonnaise.
En vérité, tout est bien compliqué…
Être à l’écoute de tant de vérités.
Serions-nous tous égaux, quant à l’égo ?
Quant aux certitudes, ne sont-elles pas le fruit d’expériences ?
Domination et manipulation, voilà un bon sujet de méditation.
La tolérance est une des plus grandes vertus, à n’en pas douter.
Merci Népomucène.
Tôt matin, la lune était très belle…
Voilà que le soleil apparait enfin !
Dans un ciel d’un bleu…qui laisse présagé une belle journée.
Je ne me lasse pas de relire cet écrit d’Alfred Haehl extait de Vie et paroles du Maitre Philippe, tellement cela est vrai et en plus tellement d’actualité. Cette formidable leçon inspirée par Nizier-Anthelme Philippe mériterait, comme je l’ai dit précédemment d’être présentée aux jeunes élèves et aux plus grands, dans les cours de morale civile récemment réinstaurés dans l’Education nationale et abandonnés pendant si longtemps.
Car l’orgueil et la fierté vont de pair avec les certitudes personnelles et sont toujours sources de conflits, dans tous les domaines. Ces certitudes personnelles sont dues souvent à des boursouflures de l’égo, du moi-je et s’opposent ou veulent s’imposer aux autres.
Maitre Philippe, à en croire les témoignages, ne semblait pas vouloir s’imposer ; celui par exemple d’Emile Besson, si beau témoignage de simplicité, est remarquable, et permet de voir un homme se considérant comme ordinaire vivant parmi les autres, avec les autres, mais toujours au service, à leur service, sans jamais rien demander en retour.
Il est curieux de constater à quel point les pensées de Monsieur Philippe forment un tout quand on rapproche ce passage à celui de l’humilité : ils sont entièrement complémentaires. Car la fierté et l’orgueil sont bien les preuves d’un manque d’humilité. Et toujours des manifestations de l’égo ; combien de fois nous entendons, nous lisons partout, écrivais-je, des « je pense que », « je dis que ». Par là-même leurs auteurs dévoilent leur vraie personnalité qui, au lieu d’évoluer, se renferme sur eux-mêmes et leurs certitudes qu’ils prennent pour vérité.
Et nous avons bien compris l’exemple de certains propos rapportés de Monsieur Philippe, enjolivés par les uns, et même inventés par les autres, ce qui a contribué à forger une légende et à défiguer parfois le personnage.N’est-on pas allé jusqu’à lui faire citer des passages du Nouveau Testament…qui n’existent pas ? Quant au savoir ce n’est qu’une illusion, car à tout moment tout peut être remis en question : Albert Einstein, lui-même, ne disait-il pas à la fin de sa vie « et si je m’étais trompé ? ».
Il semble donc nécessaire de voir toute chose avec sagesse. Sagesse ? C’est aussi l’un des principes proposés par Nizier-Anthèlme Philippe : humilité, sagesse, indulgence, franchise…
Faire le constat des dangers du fanatisme…
Jusqu’où celà entraîne.
Le bon sens, pour guide.
L’orgueil est un élan ver soi, une construction arbitraire issue du mental, comme quasi tout le reste. C’est pourquoi lorsque l’esprit se pose sur la matière il parvient à voir clair en elle. Mais lorsque l’esprit se pose sur lui-même, tout est flou. Il faut un effort certain pour utiliser l’esprit comme moyen utile à l’esprit. Mais lorsque celui-ci est enfin clarifié, l’orgueil montre aussi sa véritable nature; du vide… C’est la sa puissance et sa faiblesse. C’est pourquoi il est dit qu’entre un illuminé (dans le bon sens du terme !) et le plus ignoble des êtres, leur base est identique. Là réside l’égalité des êtres devant Dieu, et la commence le Chemin vers la transformation.
Affectueusement,
Philippe D