Les paroles de Philippe de Lyon ne sont pas pour tous les estomacs

site maitre Philippe de Lyon maitrephilippedelyon-chrismeToutes les paroles de Philippe de lyon ne sont pas pour tous les estomacs.
Les paroles de Monsieur Philippe pour certains, les enseignements du Maître Philippe pour d’autres. Quelque soit le nom que l’on donne aux paroles entendues, puis notées quelques fois tout de suite, dans un cahier nous dit-on dans certains livres ; toutes les paroles ne sont pas pour tous les estomacs.

Certains témoins, comme par exemple Marc Haven -Dr Emmanuel Lalande, un des témoins privilégiés, non seulement des séances, mais de la vie quotidienne de Nizier Anthelme Philippe, -il sera le gendre de Philippe de Lyon, en épousant sa fille Victoire-, aura l’honnêteté de préciser qu’il les a notées presqu’aussitôt après les avoir entendues. Cet ami que l’on peut considérer comme proche de Philippe, qui prend note en tant que témoin, est médecin, donc avec une approche différente de ce que l’on peut attendre d’une personne issue du monde ouvrier.
Il ne s’agit pas du tout de mettre à l’index telle ou telle catégorie professionnelle ou sociale, mais simplement d’expliquer que les paroles ne peuvent être perçues de la meme manière par toutes les personnes présentes.
Et ce, quelque soit le moment où les mots, qui semblent avoir été notés en suivant, ont été entendus. Certaines anecdotes donnent même à penser que le témoin est littéralement, si l’on peut dire, en train de prendre note en étant à côté de M.Philippe.

De même, nous savons avec un peu de certitudes que de nombreuses personnes assistaient aux séances, mais nous découvrons au fur et à mesure des livres qui sortent, que les témoins prenant des notes, ne sont pas que des intimes, mais d’après le dernier livre sorti, seraient out de meme, plus d’une centaine…
Elles ont noté ce qu’elles entendaient. Mais il faut réaliser que lorsque M.Philippe dit quelque chose, dans le cadre d’une séance, il s’adresse à une assemblée très hétéroclite. Une quantité de malades et de pathologies de toutes natures sont présentes, en même temps que les témoins. Ces personnes sont issues de toutes les classes sociales.

Un contexte historique dont il faut tenir compte
Le monde rural et donc ouvrier est majoritaire en cette fin de XIXe siècle, et représente à peu près 80% de la population. Les recherches sur Philippe de Lyon dans le contexte de son époque nous amènent également à réaliser que certaines coutumes, relatées par exemple par l’écrivain Emile Zola, font état, d’une veritable mode pour les « monstres humains »

Or, Philippe fait allusion à des réincarnations dans des corps sans nez, avec le nez coupé….

Mais si on se replace dans le contexte de cette fin du XIXe…..Il ne faut en effet pas oublier que Monsieur Philippe a vécu, non pas, il y a 50 ans, ni il y a 500 ans…mais il y a à peine plus de 100 ans….A l’époque, sévissent notamment dans les foires, des éxhibitions de monstres…..Certains ont été fabriqués….La moindre différence, dite sociale est cachée. Un enfant naissant avec une difformité ou une anomalie, est caché. Alors, on fabrique des monstres.
On peut meme trouver en ligne le parcours inouï d’êtres humains que l’on destine à être des nains…Une personne de petite taille n’est pas comme tout le monde, est considérée à l’époque comme étant monstrueuse.
Le cas Eléphant Man, de naissance, qui deviendra le theme d’un film, est un malheureux exemple de ce type de coutumes, très en vogue. Il était très couru d’aller voir des humains, pas forcément faits comme nous….Ce genre de divertissements se perpétue aujourd’hui dans certains pays…
Des humains exploitent l’un des travers de l’Homme: le voyeurisme.

Ce sont très probablement ces exemples qu’a pris Philippe de Lyon dans ses explications. Il lui fallait parler du contexte de l’époque.

Nizier Anthelme Philippe ne va pas dire les memes mots selon qu’il se trouve en compagnie d’amis, de proches, d’intimes, de Jean Chapas…., de Yvon LeLoup -Sédir, Gérard Encausse -Papus, Alfred Haehl….Que dans les séances.

C’est pourquoi les paroles, réparties dans les différents livres, ne sont qu’un reflet de certaines scènes dont nous ne connaissons pas forcément les protagonistes.
Plusieurs séquences se présentent d’ailleurs, en prenant un cas, choisit probablement par une approche plus parlante, plus significative du message que cherche à noter le plus fidèlement possible, le témoin.
Le fait alors de trouver des paroles qui n’ont certainement jamais été dites dans le cadre d’une séance, se trouvent au milieu de phrases dites elles, dans le contexte des guérisons du 35 Rue tête d’Or à Lyon. Le lecteur qui découvre les paroles peut être très surpris de voir des allusions à des données, qui vont légitimement laisser perplexe ou interpeller. Nombre de phrases sont alors livrées à des estomacs, qui quelques fois en plus, découvrent en meme temps les qualités exceptionnelles de Philippe.

Nous pouvons alors comprendre les questions reçues aussi bien en commentaire que par d’autres voies, nous faisant ainsi part de leur grand étonnement sur la nature de certains propos.

Ses paroles datent de plus de 100 ans…il parait évident qu’il ne dirait pas du tout la meme chose aujourd’hui. Mais serait toujours obligé d’adapter son discours en fonction des auditeurs…

Nous pensons dans le meme temps, que pour avoir une approche un peu plus précise de cette personnalité exceptionnelle qu’était Philippe de Lyon, il faudrait réunir tous les cahiers, puisqu’il ressort des derniers livres que nombre de témoignages sont cachés….Peut-être à dessein.

Il est cependant étonnant que seules les memes phrases soient publiées, maintenant complétées, mais basées toujours sur les mêmes phrases…..en 20 ans, il reste l’équivalent de 4 ans, et encore, succinctes. Il y a donc encore pas mal de choses qui n’ont jamais été publiées….Et certaines de celles publiées poussent à se poser nombre de questions.

Celles que nous avons donnent envie, sans aucune curiosité malsaine, d’en découvrir d’autres. Car enfin, beaucoup de phrases de Philippe éclairent d’un jour nouveau, la compréhension de bien des maux…

Quel est votre sentiment sur ce sujet?

7 réflexions sur « Les paroles de Philippe de Lyon ne sont pas pour tous les estomacs »

  1. « Philippe de lyon toutes les paroles ne sont pas pour tous les estomacs »

    Si ! grâce à Maalox !:))

  2. Dans la vie courante, les paroles de chacun ne sont déjà pas pour tous les estomacs… Alors lorsqu’il s’agit de quelqu’un de l’envergure de Monsieur Philippe, la compréhension de leur sens est somme toute plus délicate. Mais comme on peut le faire en d’autres cas, il est toujours possible de mettre momentanément de côté ce qui nous semble trop difficile à… digérer. Cela ne doit pas nous couper l’appétit pour autant. Il viendra un temps ou, sans même nous en rendre compte, ces mêmes mots autrefois abscons prendront tout leur sens.

    Et surtout, n’oublions pas qu’entre:
    Ce que nous pensons,
    Ce que nous voulons dire,
    Ce que nous croyons dire,
    Ce que nous disons,
    Ce que nous avons envie d’entendre,
    Ce que nous croyons entendre,
    Ce que nous entendons,
    Ce que nous avons envie de comprendre,
    Ce que nous comprenons,
    Il y a neuf possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer…

    Et comme le soulignait si justement le grand Goethe : « Parler est un besoin. Écouter est un art. »

    Affectueusement

    Philippe D

  3. A propos, quelqu’un a-t-il une idée de la cuisine servie au Clos Landar ; il n’apparait pas que les occupants aient été végétariens ou au régime…Mise à part bien entendu la soupe qui était servie aux 11 membres de l’équipe de foot quand ils venaient rendre visite pendant le repas du soir…

    1. Il convient de revenir sur l’incongruité (une de plus !) de cette visite de l’équipe de foot au Clos des Landar/Philippe : nous avons découvert que l’entrée du domaine à l’époque ne se situait pas au niveau de la maison bourgeoise, mais à l’autre extrémité de l’allée à côté de l’ancien couvent des Ursulines (à 300 ? 400 mètres ?).
      1/il est bien précisé que ce dialogue n’eut que trois témoins : la bonne et le couple Philippe. Donc qui en a parlé à la presse ? (cela rejoint d’autres évènements sur lesquels nous reviendrons, où personne n’a été témoin, où le fait est secret…et pourtant publié…)
      2/nous devons admirer la bonne qui ce soir-là a accompli deux exploits :
      – entendre et savoir que les 11 équipiers se trouvaient à l’entrée du portail situé à au moins 300 mètres : peut-être y avait il un interphone ou une sonnette télécommandée à distance ?
      – faire dans la nuit et très rapidement au minimum 600 mètres à pied ou alors disposait-elle d’un vélo ou d’une petite voiture éléctrique ?
      Encore une fois on prend les lecteurs pour des benêts et peut-être qu’ils le valent bien.

  4. L’histoire de la soupe, Népo du Clos :
    « Tout un plat ! »
    Etant moi-même disciple de bonnes soupes « maison »…Véritable alchimie que la composition et préparation de ce plat, quand il n’est pas du « pauvre ».
    Ancestrale et universelle, d’origine terrestre, la soupe est dotée d’un fort pouvoir magique… Ô Pardon !…D’un fort pouvoir symbolique, voulais-je dire bien sûr.
    Sujet brulant que d’évoquer la soupe du Clos.
    On peut penser qu’il s’agissait plutôt de potage…Légumes « cuits au pot » accompagnés de lard, viande, poissons…
    Quoique… à cette époque, éxistait déjà le bouillon Viandox.
    On peut penser que pour être à la table du « Pére des pauvres », les onze s’en seraient contenté. Non ?

  5. Comment ça… Lucie ?
    C’est de Maggi…
    Dont il s’agit.
    Né en 1890, je vous le dis !
    Viandox quant à lui…
    Né en 1907, encore en vie .

Les commentaires sont fermés.