Portrait de Maitre Philippe de Lyon par Sédir-Yvon Le Loup-Paul Sédir
La plume de Sédir, célèbre écrivain pour nombre d’occultistes dans un premier temps, va, suite à sa Rencontre avec Mr Philippe en 1897, faire d’Yvon le Loup un écrivain mystique, fidèle parmi les fidèles, des dernières années de Philippe de Lyon. Il sera suffisamment proche de celui qu’il nommera « Un Inconnu », dans son livre « Quelques amis de Dieu« , pour en faire un portrait dont on trouve un extrait, notamment dans plusieurs éditions de « Maitre Philippe, thaumaturge et homme de Dieu » de Philippe Encausse.
En effet, l’action du Maitre prend une forme purement christique, dans toute la puissance du Verbe, sous la plume de cet auteur auquel on ne peut pas reprocher, d’avoir consacré toute la fin de sa vie, à faire connaître le message de Philippe de Lyon, dans les multiples circonstances de ses activités d’écrivain et de conférencier.
Nizier Anthelme Philippe prendra alors les traits des principaux personnages des différents ouvrages, notamment dans « Initiations« , pour lequel les personnages d’Andréas et de Théophane, sont les deux aspects de la personnalité du Maitre, sous le crayon de cet auteur hors normes.
Mais voici quelques phrases de cette esquisse:
« …….Il fallait une observation attentive pour découvrir chez cet homme les privilèges divers des mystiques célèbres, tant sa personnalité les harmonisait avec mesure, tant ses manières étaient simples et comme oublieuses des plus magnifiques prérogatives. La bonhomie toute patriarcale de son accueil et de son langage, même dans des minutes qui paraissaient graves au jugement commun, montrait combien à ses yeux les grandeurs humaines, les tragédies terrestres sont petites en face des oeuvres de Dieu, dont la splendeur immense et toujours nouvelle absorbait ses regards. En imaginant un être capable de se tenir en équilibre sur tous les points par où l’infini rentre dans le fini, on s’éclaircirait les contradictions que notre personnage accumulait comme à plaisir. Familier avec la plupart, inaccessible à quelques-uns, téméraire et prudent, méticuleux ou hâtif, parlant en poète tour à tour et en homme d’affaires, connaissant une infinité de secrets et insoucieux de sa science, habile à tous les métiers, sensible aux choses de l’art, respectant les suprématies intellectuelles ou sociales tout en laissant sous-entendre qu’elles sont vaines en face du Crucifié; d’une indulgence pour les autres et d’une rigueur pour lui-même également excessives; se laissant tyranniser par les faibles, quoique sachant faire obéir les plus despotiques; aussi bien à l’aise dans la mansarde et dans le palais, parlant à chacun son langage; multiple enfin comme la vie dont il admirait toutes les richesses et constamment semblable à lui-même, comme son maître, le Christ, dont il s’estimait le plus indigne serviteur…..
……….On lui demandait toutes sortes de choses autres que guérir; le succès d’une démarche, la réussite d’une entreprise, la sauvegarde d’un soldat, la solution de problèmes techniques, l’éclairement d’une crise d’âme; souvent, en retour, il exigeait que le demandeur indemnise en partie la justice divine par une aumône, par une réconciliation, l’abandon d’un procès, l’adoption d’orphelins. Et le miracle, la chose improbable et impossible, avait lieu sans bruit, sans que l’on puisse démêler comment. Tout ce que les témoins purent jamais savoir, c’est que notre thaumaturge condamnait les pratiques de l’ésotérisme comme contraires à la loi divine, ne les employait sous aucune forme et n’en recommandait pas les théories……
…….Il condamnait par-dessus tout l’orgueil et l’égoïsme; ou plutôt, il ne condamnait pas ces défauts, il les signalait comme les plus grands obstacles à notre avancement.
« Les orgueilleux, disait-il, le Ciel les ignore ».
– « Si vous n’allez pas vers les pauvres et les petits, comment les Anges viendront-ils auprès de vous ? » –
« Il faut que l’on exerce la charité envers toutes les formes de la vie, envers ses semblables, envers les animaux, envers les plantes; il faut être charitable envers l’adversité que votre voisin repousse, envers les découvertes et les inventions que vous devez répandre gratuitement, puisque vous les avez reçues gratuitement, envers les lois qui vous frappent, croyez-vous, injustement, puisque, si vous les évitez, elles tomberont sur votre frère et que votre frère, c’est vous-même ». …..
A la suite des bonnes oeuvres et de la discipline intérieure, ce grand praticien du mysticisme plaçait la prière. « Il faut prier sans cesse et remercier. On peut prier n’importe où, n’importe quand, parce que Dieu n’est jamais loin de nous, c’est nous qui nous tenons loin de lui… Il suffit de demander du fond du coeur, sans formules savantes, car chercherait-on partout, dans les millions de mondes et de soleils semés par la main du Père, jamais on ne trouvera mieux que l’Oraison dominicale; et si vous n’osez vous adresser à ce Père si bon, priez la Vierge et elle présentera votre requête à son Fils, qui l’acceptera. Cependant, ajoutait notre héros, pour que votre voix monte jusqu’au Ciel, il faut être tout petit, le Ciel n’écoute que les faibles »…..
….Or ce chrétien, ce philanthrope, ce savant était en outre le thaumaturge le plus extraordinaire. Toutes les merveilles opérées par des saints comme Vincent Ferrier, François de Paule, Joseph de Cupertino, le curé d’Ars, par des volontés entraîneuses de peuples comme Bernard de Clairvaux, François d’Assise ou Jeanne d’Arc, je les lui ai vu accomplir; les miracles fleurissaient sous ses pas; ils semblaient naturels, immanquables, certains, et rien d’autre ne les provoquait que la prière…
Et vous, quel portrait feriez-vous de Philippe de Lyon? Quels mots, quelles phrases utiliseriez-vous pour peindre à votre tour, pour décrire cet homme hors du commun.
Ou encore, que vous inspirent ces lignes de Sédir?
Je n’ai jamais bien compris Sedir jusqu’au jour ou j’ai lu le chapitre « résurrection » du livre initiation. Mon cœur a tremblé avec des vagues successives de larmes. il faut avoir Vécu dans sa chair pour écrire une telle merveille. Une intellectualisation n’aurait pas pu arriver à la même intensité !
(voir le texte en ligne sur le site de livres mystiques, partie textes, Sédir, Initiations)
« Les derniers épisodes que je viens de raconter avaient produit sur moi une impression définitive, que sans doute la maladresse de mon récit ne fera point partager au lecteur. Je me lançai avec ardeur dans la voie étroite qu’il me semblait bien, maintenant, avoir aperçue. Mais je ne tardai point à recueillir les fruits de mon inexpérience. Je voulus contrôler sur les faits la vérité des doctrines d’Andréas. Je soignai des malades gratuitement, je donnai mon argent et mon temps, je passai des nuits, je subis les caprices de mes amis, je retranchai mes plaisirs d’art et de littérature, je vendis mes livres. Alors on se moqua un peu de moi, puis on plaignit ma faiblesse de caractère. Les consultations fructueuses s’espacèrent. Mes correspondants, comme je ne flattais plus leurs manies de magisme, de divination et de phénomènes, me jugèrent timoré; ma réputation diminua dans les cercles d’illuminisme . Des cas désespérés que je ne pus guérir firent renaître en moi des doutes qui augmentèrent graduellement jusqu’à un morne désespoir.
Peu à peu, le courage m’abandonna. Tout me devint insipide et fastidieux. je pris des drogues pour dormir, pour ne plus penser; sortir m’était odieux; rester chez moi était un supplice, lire m’ennuyait. le me donnais tout juste la peine de me nourrir.
Au bout de trois mois de cette mélancolie, quand j’étais résigné à attendre la fin sans plus faire un mouvement, quand il me sembla bien évident que l’univers et moi-même n’avaient pas de sens ni de but, on vint me chercher un soir. Une jeune femme du voisinage se mourait de la phtisie depuis un an. Elle était à toute extrémité. Aucun médecin ne voulait se déranger; et son mari, au désespoir, m’expliquait qu’il ne comptait plus la voir guérir, mais qu’elle étouffait, qu’il fallait la soulager au moins une heure, le temps de l’agonie. J’étais trop indifférent à tout pour songer à lui refuser.
Je partis avec lui. Il était deux heures du matin. Or, dans la rue, devant nous, un homme parut, venant à notre rencontre. Il était de haute stature, mais si bien proportionné que je ne me rendis compte de sa taille que quand nous fûmes tout proches de lui. Rien dans son costume ne le faisait remarquer; mais il avait l’allure d’un grand seigneur. En nous croisant, je levai les yeux vers lui machinalement, et je reçus son regard comme une flamme de lumière douce. Il nous avait dépassés. je me retournai vers lui; il se retourna en même temps. Alors, sans réfléchir, j’allai à lui; il mit son chapeau à la main et me dit :
– Docteur, je crois vous connaître; pardonnez-moi mon indiscrétion, n’êtes-vous pas un ami d’Andréas?
Je m’étais également découvert, assez interloqué.
Oui, lui répondis-je. Et, comme je cherchais mes mots :
-Vous allez voir un malade, je parie, continua-t-il, peut-être pourrai-je vous être utile, si vous voulez bien me permettre de vous accompagner.
Et, tout à coup, je compris. C’était Théophane; c’était lui. Mon coeur se mit à battre par bonds; désespoirs, rancoeurs, rancunes, amertumes, dégoûts, je sentais tout cela se dissiper en lourdes volutes rampantes, en même temps que j’expliquais à mon client :
– C’est un docteur de mes amis, un spécialiste; nous allons l’emmener voir votre femme.
L’homme, perdu dans sa douleur, ne répondit rien et nous arrivâmes bientôt chez lui.
C’était le ménage pauvre et touchant de l’employé, avec son décor banal de fausse aisance. La mère de la malade était là, sans plus de larmes, les traits figés dans une sorte d’hébétude. Elle dit à son gendre, d’une voix absente :
– Il est trop tard; elle est morte.
Je me penchai sur le lit de la malade. Aucun bruit du coeur, aucun souffle; le nez délicat s’était déjà aminci; le visage avait recouvré ce calme immobile qui ne trompe point, un peu de chaleur persistait seule au creux de l’estomac; mais le pauvre corps, si terriblement décharné avec, aux articulations, de gros renflements, semblait supplier qu’on le laissât désormais tranquille dans la ténèbre paisible du cercueil.
– Croyez-vous qu’elle soit morte? dit tout à coup Théophane. Et sa voix sonnait chantante dans le silence.
Je fis un geste d’affirmation.
-Vous l’aimez, n’est-ce pas? vous avez des enfants? demanda-t-il coup sur coup au mari. Et, sans attendre de réponse, il continua :
– Si donc elle revient à la vie, si on la réveille tout à l’heure d’entre les morts, vous vous montrerez reconnaissant envers le Ciel, et vous resterez avec elle, vous ne la quitterez pas, ni de coeur, ni de corps?
Le pauvre homme, interloqué, n’osant comprendre, nous regardait sans pouvoir rien dire.
– Soyez calme, lui dit Théophane, très doucement; ne vous faites pas de chagrin, répondez-moi en conscience.
– Est-ce possible? balbutiait le mari. Mais il ne se peut pas que vous vous moquiez…, oui, si vous dites cela, elle peut revivre… je vous promets… Et il s’abattit, tout secoué de sanglots, tandis que la vieille mère, effondrée, embrassait éperdument le corps déjà froid de sa fille.
Et Théophane, s’approchant du cadavre, en prit les deux mains dans sa main gauche et, soulevant la tête inerte dans sa main droite, il lui dit tendrement, tout bas, à l’oreille – mais nous entendîmes tous – : Mon enfant, ma fille, viens, reviens, cela te sera compté; ils ont besoin de toi! ª.
Et, sans que nous ayons eu de frisson – c’était tout naturel, la morte devait ressusciter -, la femme ouvrit les yeux, se redressa, regarda la chambre.
– J’ai rêvé, soupira-t-elle.
Sa mère et son mari à genoux lui embrassaient les mains; et elle, blottie sur la poitrine de Théophane, se prit à pleurer silencieusement.
– Allumez une seconde lampe, dit Théophane.
La mère se releva, chancelante, et revint avec une lampe que l’on disposa pour bien éclairer la malade.
Vous voyez, nous dit-il, elle reprend. – Et, en effet, au bout d’un quart d’heure, les chairs étaient un peu revenues autour des os; la figure était plus pleine, plus colorée. Transporté de joie, le mari se jeta aux pieds de Théophane, mais celui-ci le releva comme j’aurais fait d’un enfant..
– Non, non, lui dit-il, c’est le Ciel qu’il faut remercier. Et il ajouta, en faisant un pas en arrière :
– Souvenez-vous de ce que vous avez promis. Il y a un livre où sont écrites des histoires de morts revenus à la vie; faites ce qu’enseigne ce livre. Allons, au-revoir! – Et, tout rayonnant d’affectueuse bonhomie, il embrassa la femme, la mère et le mari, et sortit avec moi.
Je croyais rêver. Cependant la rue où nous marchions, je la reconnaissais. Ici, une palissade; plus loin, un terrain vague; là, en bas, le fournil du boulanger; à gauche, le bar où criaient des noctambules de bas étage. Oui, j’étais toujours sur la terre, à Paris; je marchais à côté d’un inconnu; et c’était lui, Théophane, l’illuminateur, le guide tant espéré dont la seule présence dissipait mes ténèbres, chassait mes doutes, réconfortait ma fatigue.
Il m’expliqua qu’il devait prendre à quatre heures du matin le rapide de Brindisi, qu’il ne pouvait différer son voyage, ce train ne circulant qu’une fois par semaine, que, d’autre part, il avait beaucoup à me dire, et que, si j’étais libre, il me demandait de vouloir bien venir avec lui jusqu’à Modane. Dans son coupé retenu, nous serions tout à fait chez nous. J’étais enchanté. Nous arrivâmes tranquillement à la gare de Lyon; et, pendant dix grandes heures, il continua de m’instruire, tout en fumant. Car il paraissait, comme Andréas, vivre à la mode ordinaire.
Il parlait sans hâte, par courtes phrases simples, sans viser à l’effet. De tout ce dont il m’entretint il semblait avoir été spectateur. Il m’expliqua moi-même à moi-même, me démontant les rouages les plus cachés de ma conscience; son regard perçait l’obscurité opaque des siècles disparus. Je ne puis redire ici tout ce qu’il m’apprit cette nuit-là; toutes sortes de raisons s’y opposent; mais imaginez la plus grande concentration mentale fonctionnant de concert avec une limpidité parfaite de l’intelligence; imaginez une compréhension immédiate et toujours juste des rapports de causes à effets, une mémoire nette des plus petits détails; une sensibilité exquise s’étendant à des êtres actuels, comme à des êtres éloignés dans le temps et dans l’espace. Une joie très intime, très calme, très limpide, tel fut mon état d’âme, cette nuit-là, si bien que fatigue, fièvre, lourdeur et somnolence furent oubliées. Mais les mots ne peuvent toutefois rendre l’exquise, l’idéale fraîcheur, la vigoureuse vitalité, la sereine confiance qui baignèrent à flots pressés mon esprit affaibli.
Ce bonheur, et ceux qui suivirent, j’estime ne jamais pouvoir les payer, dussé-je souffrir sans cesse dans tout mon être, toute mon existence. Ma seule peine aujourd’hui, c’est que tant d’hommes passent tout près de ce Ciel sans le connaître, non parce qu’il est caché, mais parce que, ne sortant pas d’eux-mêmes, ils ne veulent ni ne peuvent l’apercevoir, puisqu’ils ne regardent pas ».
Je pense que Sedir transmet une couleur de l’enseignement de MP, Marc Haven une seconde et Phaneg une troisième.
Toutes ont leur raison d’être et correspondent à des tempéraments différents.
Il faut toujours avoir à l’esprit que MP avait demandé qu’on garde le silence a son sujet 50 ans, ce qu’Alfred Haehl respecta scrupuleusement puisqu’il commença son oeuvre en 1952 et la fit paraître en 1959.
Aujourd’hui on parle beaucoup de MP, ce n’est pas pour autant qu’on pratique beaucoup plus son enseignement hélas (moi le premier).
Bien a vous
Olivier
En effet, meaculpa…
Cette narration de Sédir est riche d’enseignement.
Toutefois, il y a plus d’un siècle, nous ignorions ce que l’on sait un peu mieux aujourd’hui.
A savoir, un être mort en apparence peut renaître à la vie.
Il suffit juste d’avoir la bonne personne à ce moment là. Si je puis m’exprimer ainsi.
De la même façon, il suffit d’avoir la bonne personne à ce moment là, pour aider un mourrant à quitter ce plan… Si je puis m’exprimer ainsi.
Ce que je dis là, est juste une réalité en notre siècle.
Ce chapitre du parcours de Sédir ressemble fort en certains points à ce que nous vivons tous à un certain moment… Le désert…Puis la lumière.
En toute amitié
Lucie
Bien sur Lucie que c’est une autre réalité mais ce moment là, ce n’est pas un passage d’un état à un autre, c’est « La Rencontre » au plus profond de nos coeurs
J’ai oublié :
En toute amitié
Phil
En lisant le dernier livre sur Monsieur Philippe: »Enseignements oraux aux éditions ARQA », je suis tombé sur la question des visages et leur ressemblance avec certains animaux (Page 94 et 95).
Cela me renvoie à la morphopsychologie et donc aux visages de Monsieur Philippe et de son entourage.
C’est très intéressant. Regardez juste les yeux, en haut de cet article, de Sédir et ceux de Monsieur Philippe: quelle différence.
Ceux de ce dernier sont concentrés, paupières tombantes tandis que ceux de Sédir sont très éloignés l’un de l’autre, montrant par là le caractère « réagissant » des morphopsychologues, c’est à dire la tendance à la réaction émotive immédiate, à la dispersion, un manque d’ « ancrage » comme on dirait aujourd’hui. Cela conduit naturellement à l’idéalisme.
Et en regardant son croquis du Christ représenté avec les traits de Monsieur Philippe (photo en milieu du livre de Mr Serge Caillet: Monsieur Philippe, l’ami de Dieu), on comprend ce net penchant à l’idéalisation.
L’étage affectif est prédominant.
L’étude des visages permet vraiment d’appréhender l’ « être au monde » de chacun et d’en expliquer le tempérament et toutes les « oeuvres » en découlant.
Ainsi on peut relativiser et mieux approcher ces personnes pour les comprendre.
En complément morphopsychologique…pour Papus:
Un cadre solide, large, tonique.
Un bel équilibre des 3 étages: intellectuel, affectif et instinctif (les forces physiques de vie, la vitalité, l’endurance).
Son intelligence est à la fois très pratique (observation concrète) et spéculative, accès à la réflexion sur les éléments observés et aux déductions, visions d’ensemble…
Il a la curiosité des choses et une grande concentration. Il sait
s’opposer
et résister, ce qui le rend opiniâtre dans ses recherches, déterminé, entier, persévérant. Grandes capacités de mémorisation.
Son étage médian (joues, nez..) est très bien développé, ce qui lui donne de l’affectivité pour les autres, un bon contact, de l’expansion affective et une tendresse certaine.
De l’étage instinctif, malheureusement, on ne discerne que la largeur du cadre signant une grande vitalité, grande résistance physique et à la fatigue et de bons « appétits »…
Le tout est bien maitrisé. Mais il est avant tout un passionné, un fonceur, un meneur, sur de ses forces..
Sur son portrait de jeunesse, on peut déchiffrer: grande curiosité naturelle, tendresse charnelle.
Même si les appétits et instincts sont forts, cela reste fin au niveau de l’esprit: sens du beau et de l’esthétique.
Cela nous aide souvent à mieux comprendre…. malgré les moustaches et barbes de l’époque…
Cordialement à tous
Jean-Pierre
Merci Jean Pierre, ces analyses sont ressemblantes aux modèles à ce que ces deux personnes émanent.
Oui, saluons le travail de Jean-Pierre, en la matière.
A ce propos, MP aurait dit quelque part :
« Lorsque je reviendrai, je serai plus grand…Le nez mieux fait…On ne me reconnaitra pas. »
(de mémoire)
Celà m’a toujours un peu choquée ce genre de propos attribuer à Monsieur Philippe.
Qu’en pensez-vous ?
D’où puisez vous cette phrase, Lucie?
Oui oui, celà est bien écrit quelque part, il suffit de chercher.
Laissez moi un peu de temps pour retrouver.
Tout comme il me revient en mémoire…
Monsieur philippe met en garde, aux livres qui sortiront…
Celà est écrit ! Mais où ?
Aidez-moi à retrouver !
Vous retrouverez ces éléments dans l’ouvrage de Philippe Encausse édition n° 11 page 31.
Puisque le sujet est ouvert…
Il est fait la description des mains de Monsieur Philippe.
Je vous laisse le soin de découvrir par vous même, avec une certaine photo où l’on peut étudier ses mains.
Rien à voir avec la description !
Mais bon…Sans doute une photo trafiquée…
confirmation que cette phrase, ou plutôt cette note, se trouve en effet dans la partie basse du texte, en bas de page 31 des éditions 1966 et suivantes du livre de Philippe Encausse.
après vérifications, il semblerait qu’elle n’apparaisse pas dans les éditions précédentes….
Il est meme précisé qu' »il aurait donné à entendre à un disciple, que dans sa prochaine réincarnation terrestre, il serait plus brun, plus….. »
quel crédit apporter, à ce qui dès le livre est avancé comme étant une simple hypothèse?
entre le sens de l’humour pour lequel nous n’avons, somme toute, que très peu d’éléments, et le fait qu’il ne disait pas la meme chose suivant l’interlocuteur qu’il avait en face de lui
cela en fait des hypothèses pour accorder un aspect sérieux à cette supposée réflexion. :)
dans ce contexte-là, il a ajouté qu’il y aurait une grande maison, avec une chapelle et un hôpital, et qu’il y prêcherait …..
il a indiqué aussi que ceux qui devraient le reconnaitre, le reconnaitraient….
en meme temps, ces réflexions évoquaient seulement la période autour des années 1950
nous avons décidément un vaste sujet d’études, tant pour les paroles et citations, quelques fois devenues des enseignements, que pour les faits historiques qui peuvent tout autant nous intéresser.
Jean Chapas met en garde :
« Ainsi, mon ami, soyez prudent, très prudent, ne cherchez pas le Maître, cherchez à faire Sa Volonté, et c’est Lui qui viendra à vous… »
« Mon ami, même si vous doutez de Lui à ce moment, le Maître ne saurait vous en blâmer, bien au contraire, il sera heureux de constater votre prudence… »
Extrait (Dr Bertholet) La réincarnation.
Dans le même ouvrage, on peut lire et méditer encore ceci :
Jamais Il ne Se montre, jamais Il ne Se révèle, qu’à ceux qui l’ont reconnu dans leur coeur, et seulement quand leur certitude est complète, et qu’Il les sait à peu près aptes à garder le secret.
Pour ma part, j’ajouterais :
Ne pas perdre de vue, l’arbre à ses fruits.
Je sais je suis hors sujet mais c’est plus fort que moi !
J’adore ce film : Sept Vies avec Will Smith film de Gabriele Muccino
absolument Lucie, absolument,
d’où mon insertion sur les paroles et enseignements
il y a plein de travail….et de méditations….et de prières….qui aident tant pour donner les meilleurs fruits possibles
j’ai lu les scènes décrivant Philippe de Lyon, un peu à l’écart de ses accompagnants…pour prier.
si lui priait pour demander des aides, ou des intercessions….ne sommes nous pas dans l’impérieuse nécessité d’en faire autant?
le Christ aussi s’éloignait pour prier, pour demander des aides…
rien ne devrait etre fait sans Elle
d’autres aides sont là pour nous montrer les pièges et les erreurs à ne pas refaire…
les séances démarraient par des prières…
:)
Concernant la réincarnation, je soumets ceci à vote réflexion….sans rentrer dans les détails sur la couleur de la peau et de la forme d’un nez à venir….
On sait que rien ne se perd: La matière, la lumière, la pensée.
Tout est énergie, sans cesse changeante dans la forme, conservant dans l’univers la trace sous forme de « cliché » de l’objet, de l’humain, de la matière, de la pensée…annales akashiques, comme certains l’appellent, dites aussi mémoires ou archives.
C’est ainsi qu’on peut y voir le stockage des pensées et actes anciens. Rien ne se perd.
La lumière des étoiles désintégrées nous apparait et poursuivra indéfiniment son chemin. Ainsi notre existence et nos pensées.
Monsieur Philippe disait (page 92/93 du dernier livre aux éditions ARQA):
« Ainsi, voilà un laboureur qui travaille son champ pendant dix heures par jour. C’est encore le même laboureur qui est reproduit plus loin comme les rayons de lumière, une chose existante le sera pour certains lorsqu’à l’endroit même elle aura disparu pour longtemps… »
Et Ramana Maharshi disait:
« La réincarnation ne peut exister qu’aussi longtemps que l’ignorance existe. Il n’y a pas d’incarnation, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. Cela est la Vérité« .
Et il disait encore: » Le soi-disant génie est quelqu’un qui a durement travaillé dans ses vies antérieures, qui a acquis une connaissance et l’a mise en réserve….les idées enfouies viennent tout à coup.… ».
On peut conclure qu’il y a contradiction.
Il n’y en a pas. Le secret de tout cela réside dans le fait qu’il y a une ignorance fondamentale de notre état, de notre dimension…. La nuit, le rêve est aussi réel que notre existence le jour.
Notre vision de la vie, de l’univers, nos pensées, sont relatives et conditionnées. Elle sont une construction. Notre description dépend du point de vue relatif où l’on se trouve.
Et, comme le disait Krishnamurti: « L’eau ne saura jamais qu’elle est l’eau« .
message modifié:
en 1986, depuis peu sur la route de Philippe de Lyon, il m’a été donnée de trouver un document, que j’ai, et que j’ai tapé.
ce document est arrivé sur ce site parce que je ne trouve pas que la source Papus soit hors de propos, ni meme le contenu de ces deux feuilles doubles
ce n’est pas parce que les sources ne sont pas connues ou publiées qu’elles ne sont pas fiables pour autant
il y est notamment fait référence à la mémoire akashique à laquelle fait reference Jean-Pierre: « ce que vous faites, s’inscrit dans l’akasha »
je pense qu’en effet, quand on est sur la voie du Coeur, on est non seulement tenus par la main, mais que tous les Eléments se réunissent pour nous faire lire ou nous faire rencontrer ce qui est nécessaire.
toutes les sources sont formatrices, sous quelques formes qu’elles se présentent
https://www.philippedelyon.fr/messages-de-maitre-papus-paris-1960-571/
Je voudrais encore ajouter ceci:
Monsieur Philippe, dans ce même dernier livre écrit page 59:
« …….je ne sais pas si la réincarnation existe ou n’existe pas…… »
Puis page 64:
« »Ma
Je reprends, suite à un problème…
« Je voudrais encore ajouter ceci:
Monsieur Philippe, dans ce même dernier livre écrit page 59:
« …….je ne sais pas si la réincarnation existe ou n’existe pas…… »
Puis page 64:
«….Mais on ne peut pas nier que si l’on a supporté des existences pénibles et que si l’on n’a pas fait trop de mal dans les existences antérieures…. »
On voit ici encore, comme avec Ramana Maharshi, qu’il existe un lieu où les contradictions n’en sont pas. Tout dépend d’où l’on se trouve.
On peut aussi remarquer que le fait de puiser dans le patrimoine mondial (Universel?) de Connaissances et d’Enseignements (le fond), même de cultures différentes (la forme) est de nature à nous faire toucher l’universalité de la spiritualité, des lois universelles et par là-même, nous faire aller au-delà de notre pensée forcément relative et…limitée
Merci à Jean-Pierre d’étudier pour nous ce dernier livre sorti .
Très surprenant, ce « …je ne sais pas si la réincarnation existe ou pas… »
Dans « Vie et Paroles » MP démontre tant que si l’on ne croit pas à la réincarnation, il est impossible d’expliquer ces deux paroles du Christ :
« La septième génération ne passera pas sans que tu paies tes dettes jusqu’au dernier iota.Tu n’arracheras pas un cheveu à la tête de ton frère sans que celà te soit rendu. »
(On remarquera que ces phrases ne sont pas dans l’Evangile)
On trouve encore ceci :
La véritable résurrection de la chair et la seule, c’est la réincarnation; celà explique tout.
Tout ce que l’âme a acquis de lumière dans une incarnation, elle le garde à l’incarnation suivante.
Nous revenons avec les passions que nous n’avons pas combattues.
Ect…Ect…
On remarquera que le terme réincarnation émane du travail d’ Allan Kardec.
On peut supposer que MP à étudier Kardec ?
Je suis lyonnais donc je mets « Les pieds dans l’Plat »
Il y a quelques temps, j’ai ouï dire que les relations entre Jean Chapas et Sedir, après la mort de Monsieur Philippe, étaient « tendues » , doux euphémisme. Mon interprétation : comme si Sedir se sentait supérieur à l’homme du terroir, l’humilité incarné.
J’ai aussi ouï dire que le docteur Lalande avec sa deuxième épouse auraient évincé Madame Philippe du Clos; elle aurait fini ces jours dans la maison de Monsieur Chapas.
Je ne prends pas ces ouï dire pour argent comptant mais je me pose quand même la question, de plus j’ai encore en mémoire le chapitre « résurrection » de Sédir :
Comment se fait il que ces deux Hommes, si proche de Lui, ont pu se conduire aussi mal ?
Il faut être prudent avec les oui dire (que j’ai aussi entendu).
Pour se faire une opinion sur Sedir il convient de lire ce que ses deux plus proches collaborateurs (Max Camis et Émile Besson) ont pu écrire ou encore ce que Mr Chapas lui même a dit de Sedir.
Après cette lecture voilà ce que je conclu.
Sedir considérait Mr Chapas comme le successeur de MP et donc en quelque sorte comme son hiérarchique. Quand Sedir est mort Émile Besson et Max Camis ont suivi Mr Chapas.
Mr Chapas considèrait que l’œuvre de Sedir était importante, il a d’ailleurs accepté d’aider Camis et Besson à poursuivre les Amities Spirituelles après la mort de Sedir.
Pour répondre à ce premier point que vous soulevez il est possible que Mr Chapas ait reproché certaines choses à Sedir sur certains points, sans pour autant que l’on puisse parler de brouille, car je le répète Mr Chapas étant le successeur de MP, Sedir n’aurait pas remis en cause son autorité.
Sur le second point Max Camis y fait discrètement allusion dans un article.
Ce qui parait probable c’est que Mr Chapas et Marie Lalande (deuxième femme de Marc Haven) ne s’entendaient pas.
Un jour ou Max Camis critiquait Marie Lalande devant Mr Chapas, ce dernier le repris vertement.
Donc on ne peut rien en conclure !
Et même si Madame Philippe finit ses jours chez Mr Chapas (ce que je pense exact) cela ne demontre donc rien a propos de Marie Lalande et de Marc Haven.
Peut être simplement Marc Haven n’avait plus les moyens d’entretenir le clos Landar.
Bien a vous
Olivier
merci Olivier de votre vision des choses
Pourquoi? Parce que ce sont des hommes!
Chaque homme possède en lui ce qui constitue l’Humanité toute entière.
Cela veut dire qu’il y a tout en lui: les peurs, les angoisses, les envies, la jalousie, la comparaison, de découragement, l’espoir, la bonté, les réactions de méchanceté, la générosité, la crainte de manquer, de n’être rien, de désir de jouissance, fut-elle spirituelle (même chez les « saints »), etc, etc…
C’est pourquoi, parlant sur un autre commentaire de l’arbre séphirotique, je disais qu’il était intéressant d’explorer ses chemins.
Car ses chemins sont ceux de nos travers, de nos mesquineries, de nos générosités, de notre bonté, de nos rancunes et de notre amour, de notre intolérance etc…. le cheminement perpétuel de Hessed à Guevourah. Et plus l’on va dans l’un, plus il va devoir contrebalancer par l’autre.
La voie directe ne peut être abordée sainement qu’ensuite. Gros travail de nettoyage. Mais il est dur de voir les choses en face. Cela pourrait bien nous faire remettre en question.
Mais autrement, l’imagination sur fond de névrose peut effectivement illusionner par de belles visions fabriquées par un mental avide des plus hautes jouissances.
Regardons autour de nous: des paroles contraires aux actes. Nombreux parlent d’Amour mais voyez les actes et les paroles. C’est du concret, ouvrez les yeux..
C’était pareil du temps de Monsieur Philippe. Il ne faut pas s’illusionner là-dessus.
Absolument pas.
Avec Sedir et Mr Chapas on a affaire à des hommes extraordinaires et notre logique n’est pas adapté à les comprendre.
Par exemple Mr Chapas a fait perdre à un de ses plus proches amis toute sa fortune à la bourse.
Comment peut on expliquer ce genre d’attitude ?
C’est tout bonnement impossible, donc il ne vaut mieux pas chercher a l’expliquer mais se contenter d’essayer de pratiquer leur enseignement.
Bien a vous
Olivier
Cherchez et vous trouverez….
Ne cherchez surtout pas et obéissez….
Chacun sa maxime.
« Notre logique n’est pas adaptée »….
Qui parle de logique?
Toutes les voies sont possibles. Regardez autour de vous. Il existe de nombreux « appartements ».
Vous, vous dites: » Absolument pas », « il ne vaut mieux pas chercher à l’expliquer », « contentez-vous de….. »
Depuis le début, vous dites -en gros -« il faut, il ne faut pas ».
Je ne me permets pas cela.
Alors, suivez leur enseignement sans vous poser de question si c’est votre voie.
Mais ce n’est pas la mienne, du moins pas la seule, loin s’en faut, donc évitez de vous positionner en donneur de leçons.
Qui sait, vous avez peut être beaucoup à apprendre….. qui peut le dire…?
Si je puis me permettre…
Avons nous le droit de fouiller dans l’intimité, la vie privée des êtres ?
Nos vies sont-elles si pures, pour se permettre d’explorer les moindres détails…
Et si l’on commençait par jeter en pâture, nos erreurs, nos fautes, nos errances, nos doutes, ect …
L’humilité absolue n’est-elle pas de ne rien chercher à savoir ?
Tandis que nous cherchons, voyons nous vraiment ce qui se passe à notre porte ?
C’était juste en passant…
En toute amitiè avec vous tous.
Lucie
Juste ceci, Lucie, vous avez écrit:
… »Toutefois, il y a plus d’un siècle, nous ignorions ce que l’on sait un peu mieux aujourd’hui. »
C’est vrai pour bien des sujets.
Et pourquoi?
Parce qu’il y a des esprits chercheurs, d’honnêtes chercheurs qui ne se contentent pas de répéter les choses mais de mettre en question, d’approfondir.
On est loin ici de l’indiscrétion et du voyeurisme.
Prenez par exemple Roger Sabbah, dans le domaine biblique. Les études poussées – qu’il a menées depuis longtemps pour démontrer que les Hébreux de la Bible sont en fait des Egyptiens (ayant écrit cette même Bible) – sont le fruit d’une observation et d’une remise en question et d’un travail pertinent, étayées et intelligentes de l’auteur.
Le travail énorme de Emile Gillabert pour nous permettre d’accéder à l’évangile le plus ancien, l’Evangile selon THomas, celui qui n’a pas été déformé maintes fois comme les 4 autres Evangiles, parce que précieusement caché et découvert que récemment, nous permet de découvrir des paroles du Christ d’une grande profondeur où il est essentiellement question de chercher pas soi-même.
Dans tout cela, il n’y a pas de « curiosité ».
Pouvons-nous accepter en ce siècle ce « tais-toi et mange »?
Ces auteurs et bien d’autres chercheurs dans le monde manqueraient-ils d’ « humilité absolue »?
Ce siècle révolutionne la lecture du monde et des choses.
Mais pour cela, une remise en question de-ce-qui-va-de-soi- est indispensable.
Dans cette même veine, mieux « co-naitre » Monsieur Philippe permet de mieux appréhender le contexte de son enseignement et
de replacer ses paroles dans son siècle.
Quant à ses disciples, j’émets légitimement un minimum de prudence.
Tiré de l’Evangile de Thomas Logion 21:
« Mariam dit à Jésus:
A qui tes disciples ressemblent-ils?
Il dit:
Ils ressemblent à des petits enfants
installés dans un champ qui n’est pas à eux. Quand viendront les maitres du champs,
ils diront:
Laissez-nous notre champs! »
Bonjour Jean-Pierre,
« Toutefois, il y a plus d’un siècle, nous ignorions ce que l’on sait un peu mieux aujourd’hui. »
Cette phrase est placée dans le contexte particulier de la mort apparente…
Mais bon… celà peut effectivement se rapporter ailleurs, et dans biens des domaines.
Grace à vous, j’ai retrouvé ce fameux Evangile de Thomas qui dort depuis des lustres dans un coin.
Y ‘aurait t’il plusieurs versions de cet Evangile, avec des mots différents ?
Celui que j’ai sous les yeux dit :
Logion 21
Marie demande à Jésus :
Tes disciples, à quoi ressemblent-ils ?
Il répondit :
Ils ressemblent à des gamins qui ont pénétré dans un champ (sans s) qui ne leur appartient pas.
Les 2 versions qui m’inspirent sont celles de Emile Gillabert dans la collection Metanoïa (edition1979) et Jean-Yves Leloup, actuellement disponible en format poche chez Albin Michel.
Vous pouvez, sur internet, faire des recherches sur ces deux commentateurs pour mieux savoir qui ils sont.
Quelle surprise pour moi d’avoir également retrouvé L’Evangile de Marie.
Celà ne vous surprendra pas si je vous dis que ces ouvrages m’ont été offerts pour mon instruction…
Hélas, je n’accroche pas avec les textes savants.
Pourquoi ?
Sans doute le manque de confiance des transmissions à travers les siècles.
MP me fut donné comme une évidence…
Pourquoi ?
Sa bonhommie toute patriarcale m’ a suffit, et me suffit encore.
En méditant quelques unes de ces paroles, j’ai tenté quelques fois de mettre en application, et ça a fonctionner !
Au fur et à mesure de mes efforts, sa présence m’accompagnait …Et je l’ai suivi.
Jamais il ne m’a déçue.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé qu’il me conduisait au Christ.
Oh bien sûr…A petits pas sur le chemin.
Ce qui est magnifique dans cette histoire…La Dame est une fine mouche pour conduire ses enfants.
Elle savait que je ne prendrais pas le chemin de l’Eglise .
Pourvu que ce soit les uns avec les autres, chacun avec ce qu’il a dans son bagage.
Comme le dit Jean-Pierre, on avance…
Je ne sais plus qui a dit de Monsieur Philippe :
« Vous m’avez appris à connaître et aimer le Christ ».
Quoi de plus beau en somme, car aimer le Christ, n’est-ce pas avant tout, vivre en humanité parmi les hommes.
Lucie
Une petite remarque modeste en passant : plus je crois avancer, plus j’ai l’impression de reculer…
Trop tentant…
Comment ça, Népomucène…
Seriez-vous un crabe ?
:)
« Dans l’ensemble, le crabe est néanmoins un
symbole bénéfique. Voir un crabe dans ses rêves
au Cambodge signifie voir ses désirs comblés. »
Lucie, vous avez tout a fait raison.
MP nous met en garde contre la curiosite de manière très forte.
« Si l’homme jette les yeux sur quelque chose qu’il ne devrait pas voir, il vaudrait mieux pour lui qu’il s’arrache les yeux » (vie et paroles).
Bien à vous
Olivier
Pas aisé de tomber tous d’accord en ce qui concerne MP, car :
Aussi bien à l’aise dans la mansarde que dans le palais, parlant à chacun son langage.
Sa bonhommie toute patriarcale est exactement ce qui convient à mon organisation !
Comme l’a dit Népomucène, dans un de ses posts :
Il y a autant de MP différents que d’individus ( de mémoire)
Le Ciel ne sait-Il pas ce Qu’Il fait ?!
Bien à vous aussi, Olivier
Lucie
Bien sur… mais s’il doit le voir….?
S’il est prêt? S’il le peut?
Je n’ai pas choisi la voie de la tiédeur,
Dieu me pardonne et ait pitié pour mes yeux. Mais rien ne m’arrêtera dans mon élan de recherche et mes quêtes de sens.
« Cherchez et vous trouverez ». Ce sont les paroles mêmes du Christ.
« Que celui qui cherche ne cesse de chercher
jusqu’à ce qu’il trouve;
et quand il aura trouvé, il sera bouleversé et, étant bouleversé, il sera émerveillé, et il régnera sur le tout. »
(Evangile selon Thomas logion 2)
Existerait-il donc des paroles infirmant celles du Christ?
Ou bien faut-il comprendre vraiment ce qu’elles signifient au-delà du 1er sens de lecture?
Ben ça alors !
On ne peut pas mieux faire…
Voilà donc pourquoi j’ai jeté mes yeux à la mer, il y a fort longtemps.
Merci Olivier de cette lumineuse recommandation de MP .
Lucie
Certes toutes les voies sont possibles.
Mais écrire que Mr Chapas est un homme lamda est une inexactitude.
Et écrire ensuite que celui qui le pretend est un donneur de leçon, dénote une certaine méconnaissance du sujet qui nous occupe (pardonnez moi de vous donnez encore une fois une leçon).
Pour ma part vous me donnez l’impression d’avoir une grande culture ésotérique et spirituelle et de l’appliquer au cas de MP.
Cas qui est et qui demeurera inexplicable (encore une affirmation).
Du moins c’est ce que ceux qui l’ont approché de près ont toujours prétendu, et je suis bien d’accord avec eux.
Je continuerai donc à m’exprimer à chaque fois que je le l’estimerai nécessaire.
Enfin je vous rassure en vous confirmant que je crois que nous avons tous à apprendre les uns des autres vous et moi comme tout le monde.
Bien à vous
Olivier
D’une part, je n’ai jamais cité Monsieur Chapas et encore moins dit que c’était un homme lambda.
C’est une interprétation rapide de votre part.
Ensuite, le donneur de leçon ne se rapporte pas à ces propos que je n’ai d’ailleurs pas tenus mais à votre approche générale par vos commentaires et réponses.
J’ai écrit exactement « Chaque homme possède en lui ce qui constitue l’Humanité toute entière ».
C’est totalement différent.
Lisez la vie de ceux que les hommes ont nommé des « saints » et vous verrez par vous-même.
Vous balayez d’un revers de main ce qui n’entre pas dans le cadre de votre voie et vous érigez en sainteté ce qui l’est.
Bien sur, j’accueille avec bienveillance et respect ce que vous avez à nous dire mais lorsque vous écrivez maintes fois (en synthétisant): « contentez-vous de lire Vies et Paroles d’Alfred Haehl »… là, je ne peux vous suivre.
Vous me diriez par exemple: « Bien, vous attachez de l’importance à un Evangile assez méconnu, celui de Thomas (au fait, l’avez vous lu?), que vous inspire-t-il?… mais aussi que pensez vous de telles ou telles paroles citées par Alfred Haehl,…. » ce serait là un vrai dialogue.
Le fait d’avoir à apprendre les uns des autres est évident -sinon je ne serais pas là – mais dans un contexte d’écoute et de partage « réels ».
Pour répondre à votre question : je n’ai pas lu l’évangile de Thomas et il n’est pas dans mon intention de le lire puisque il y a suffisamment d’enseignements dans les 4 évangiles que je n’arrive pas à mettre en pratique (mais je me répète).
En revanche j’ai lu la vie de plusieurs saints.
Pour le reste on aura du mal je pense a trouver un point de convergence.
Je pense simplement que vous me faites un procès d’intention.
En tout cas vous comprenez systématiquement de travers ce que je veux dire à moins que ce soit moi qui m’exprime mal.
Je n’ai en effet jamais « balayé d’un revers de main ce qui n’entre pas dans ma voie…. ».
En revanche je répète ce que des anciens m’on appris à propos de MP.
Et je suis désolé si ça ne correspond pas à votre approche.
Bien à vous
Olivier
Je crois m’être suffisamment expliqué.
Mon approche a toujours été ouverte et vaste et ne se limite pas seulement à Alfred Haehl et aux 4 évangiles autorisés par l’Eglise, même si me m’y alimente aussi.
J’ai effectivement aussi une ouverture sur d’autres voies spirituelles et ésotériques (qui n’est que le sens caché des choses) car la spiritualité n’a pas débuté il y a 2000 ans et à un seul endroit du monde.
Il y a un tronc commun.
L’Amour n’a pas été créé il y a seulement 2000 ans, ni le Ciel, ni la réincarnation, ni l’astrologie, ni l’alchimie, ni la prière, ni les guérisons etc…..
Monsieur Philippe a été certainement envoyé pour expliquer aux gens de son temps et compléter un enseignement du Christ et de la spiritualité en général, en y ajoutant les notions de réincarnation (peu connue alors chez l’occidental), du délestage de l’ego, des clichés, etc, etc…. et faire une piqûre de rappel sur l’amour pour son prochain, la non-médisance….
…Et certainement d’autre chose que nous ignorons et qui ne nous ont pas été transmises.
Mais toutes les notions qu’il rappelle existaient depuis fort longtemps, des millénaires, dans d’autres traditions, d’autres cultures, parfois cachées.
Votre approche spirituelle n’est pas incompatible avec la mienne puisque nous sommes ici. Je n’ai à votre égard aucun procès d’intention comme vous l’écrivez. Je lis vos commentaires c’est tout.
Mais si vous nous renvoyez systématiquement toujours aux même références, alors une convergence, plus large, se fera effectivement avec d’autres personnes. Mais mon « appartement » restera toujours ouvert à qui veut s’y inviter…
Cordialement,
Jean-Pierre
Jean Chapas disait que comme tout homme il avait les péchés capitaux en lui, autrement il(s)ne serai(en)t pas sur terre, mais l’essentiel c’est de ne pas y succomber.
Je dois être un peu bête…Ou alors je suis le SEUL à avoir vraiment lu l’article en tête de ce chapitre…et sa conclusion…
En effet il est écrit :
Et vous, cher(e) ami(e),
Quel portrait feriez-vous de Philippe de Lyon? Quels mots, quelles phrases utiliseriez-vous pour peindre à votre tour, pour décrire cet homme hors du commun.
Ou encore, que vous inspirent ces lignes de Sédir?
Et je lis ici des histoires de famille qui font plus penser à des querelles de mafias qu’à des témoignages d’apôtres…
Et je m’en moque éperduement : malgré tous les témoignages, tous les dires, personne ne sait rien, ou seulement des bribes, de la vérité de Nizier-Anthelme Philippe et devrait avoir l’honneteté de le reconnaitre pour se consacrer uniquement au message appramment laissé ; et de réfléchir par soi-même sur ce message.
Je pense tout simplement que MP est en quelque sorte venu moderniser l’évangile et le rendre accessible à ceux que l’église rebute.
Il en donne également des clés bien plus utiles que toutes les interprétations modernes qu’on peut avoir.
Après on peut aussi lui voir jouer un rôle dans d’autres domaines (guerre de 14, médecine, science….).
Ce qui ne nous est pas utile présentement.
Bien a vous
Olivier
Je viens compléter ce que vient de proposer Jean-Pierre : car je viens de publier un billet sur mon blog personnel où je pose la question de savoir si le Divin n’existe que depuis 2000 ans. Je vous ferai à tous la grâce de ne pas le publier ici en intégralité, d’autant plus que la nouvelle mise en page réduite en largeur allonge les textes !
Quelques extraits puisque le sujet a été abordé : Qui peut prétendre que le génie de la pensée son sens du Sacré n’a que 2000 ans environ ? … Depuis des millénaires, l’Etre humain possède en lui la notion du Sacré, nous le voyons notamment dans les vestiges inviolés lors des découvertes de grottes. Et il n’a pas eu besoin d’apprendre à partir de quelque dogme que ce soit…2000 ans dans l’histoire de l’Homme n’est donc qu’une péripétie par rapport au calendrier de la Création. Il est regrettable que tant de personnes ne gardent en référence que cette très courte période, bien sûr parce que l’on en a les témoignages, bien sûr parce que l’on en a les écrits, bien sûr parce que cela fait partie de notre passé très récent…
Et que ces phrases ne soient pas interprétées comme un rejet de 2000 ans, ce n’est qu’un appel à réflexion sur cette courte période du temps universel. L’Occident (par rapport à quoi ? Car on est toujours à l’occident ou à l’orient de quelqu’un) a découvert un Divin humanisé depuis seulement 2000 ans ; et le plus curieux c’est que ce Divin humanisé vient d’un Orient moyen ! L’Orient dit extrême avait découvert cette humanisation éveillée environ 5 à 600 ans auparavant. Cela est donc également relativement récent…
Et il faut se rappeler qu’il semble maintenant bien acquis que toutes les visions du Sacré proviennent d’une même source, d’une source unique, qui rassemble en elle toutes les Connaissances, toutes les Traditions…
Ce que l’on sait sur cette courte période fut une aide, ce que l’on sait sur cette courte période est l’entrave. Et qui y a-t-il donc de nouveau qu’il y ait à accomplir ? La Vie, car dans la Vie il n’y a aucune référence, il n’y a aucun témoignage, il n’y a aucun enseignement. Il reste donc à tout oublier mais sans le méconnaitre…
C’est ce qui est, tout simplement ; allez dans le désert, au sommet d’une montagne, dans une forêt, sur un océan : où sont les paroles, où sont les écrits, où sont les enseignements ? Car tout cela est, et il n’y a rien d’autre. Rien.
Je pense qu’il n’est pas anodin que le Docteur Lalande (gendre de MP) ait fait une traduction du Tao te King et des commentaires où il cherche à démontrer les points communs qu’il y a entre les différentes traditions.
Toutefois dans l’évangile de Jean, NSJC nous dit : « tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ».
Pour ma part je pense donc que les différentes traditions ont leur intérêt, mais que quand on a la parole de Jésus qui nous est donné, cela nous est suffisant.
Bien à vous
Olivier
Qui sont les voleurs et brigands….?
Jésus parle-t-il de la classe des prêtres, des scribes et pharisiens des son temps qui ont pris les clefs de la gnose et les ont cachés, et empêché d’entrer ceux qui voulaient entrer…?
On peut donner des interprétations différentes à divers degrés, pour chaque parabole.
Jésus par exemple se compare au berger qui mène ses brebis.
Que fait le berger dans la réalité? Il prend la laine de ses brebis, leur lait et puis les vend ou/et mange leur viande.
Heureusement que le niveau d’interprétation est autre….
Quant à « tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands », faut-il donc mettre dans le lot par exemple le Bouddha, venu 6 ou 5 siècles avant Jésus?
Il faudra bien expliquer pourquoi, surtout aux bouddhistes….
Et si ce n’est pas le cas, il n’y a pas lieu d’écrire « tous » ceux…. et cette phrase ne s’adresse donc pas aux sages, ou éveillée ou…… qui l’ont précédé.
De plus, la phrase au présent (« sont » des voleurs) suggère-elle qu’ils sont nés avant lui et vivent encore?
Pourquoi n’a-t-il pas nommé précisément?
Pas si simple les interprétations si on ne veut pas les orienter…..
En tout cas MP ne parle que de l’évangile.
Bien a vous
Olivier
De la même façon que l’on fait dire des choses à MP, de la même façon on a fait dire tout et son contraire à Jessuah : tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands…C’est peut être cela la charité chrétienne…
C’est pourquoi j’ai plusieurs foi, comme vous d’ailleurs, insisté sur l’existence de ces évangile – celui de Thomas mais aussi ceux de Philippe et de Myriam de Magdala – écrit plus tôt que les autres, cachés très tôt puis découverts très tardivement, dans les années 50.
Ces évangile n’ont pas été, comme les 4 autres,retouchés par ceux qui devaient organiser la religion, s’enrichir avec, vivre comme des princes, entourés et vêtus d’or et de pierres précieuses tout en proclamant la pauvreté et l’obéissance, prônant l’amour du prochain tout en faisant massacrer ceux qui n’entraient pas dans le dogme.
Et notamment Marie-Madeleine, dans ces Évangiles, n’y est pas la prostituée, la femme adultère que l’église a présentés à ses oies durant tous ces siècles, entretenant la confusion Et pourquoi donc?
Dans l’évangile de Philippe, on peut lire:
« L’Enseigneur aimait Myriam plus que tous les disciples. Il l’embrassait souvent sur la bouche. Les disciples le voyant ainsi aimer Myriam lui dirent Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous ?
L’Enseigneur leur répondit :’Pourquoi ne vous aimerais-je pas autant qu’elle ? »
Il y a de quoi déranger…..
Mais à qui profite le mensonge?
Oui, Jésus a enseigné comme Monsieur Philippe a aussi prononcé des paroles. Mais ensuite……..
C’est pourquoi on ne peut se contenter d’obéir. On a le devoir de chercher afin de séparer le bon grain de l’ivraie répandu par une poignée d’hommes.
Mais, peu à peu, on avance….
Comme quoi…avec un clin d’oeil…les paroles de Philippe sont toujours instructives…
je vois que j’ai mis les pieds dans le plat!
vous savez Népo on est un peu Béta sur les bords !
je trouve intéressant de comprendre le passé pour avancer.
bien à vous et un coucou à Ln
Les Pieds dans l’plat : c’est rigolo…mais seuls les Lyonnais peuvent comprendre…
Moi aussi, comme je l’ai écrit ailleurs sur le site dans un article à ce sujet, je n’ai de cesse d’essayer de comprendre le passé pour éclairer le présent…Mais je ne m’intéresse pas aux conflits de personne qui ont régné parmi la cour de Nizier-Anthèlme Philippe, il est parfois difficile de démêler le vrai du faux dans tout ce qui nous a été rapporté ; je fonctionne un peu à l’image d’LN au ressenti et avec le raisonnement. Et pour Monsieur Philippe on trouve de tout ; un exemple en est le portrait fait par le docteur Bauler qui nous présente un Philipe pataud, style paysan roublard, aux allures rudes et populaires, un peu sauvage sur les bords.
Cela fait un peu penser à un certain Jessuah d’il y a 2000 ans : était-il grand, blond, aux yeux bleus ou réellement de type sémite ?
Nous avons un avantage pour Philippe : les photos qui, même si retouchées à la mode de l’époque, nous donnent un impression d’ensemble du personnage. Mais, je le redis, les états d’esprit, les inventions, les délires de ses disciples ou soit disant apotres ne m’importent peu.
Le problème c’est qu’il est très difficile d’avoir des certitudes à propos des actes passés de MP. Tout est sujet à débat, déformation et donc in fine à controverse.
Ce qui n’est pas nouveau puisque déjà dans les années 60 Émile Besson était dépité face aux idées fausses qui circulaient et qui étaient souvent véhiculées par des gens de bonne volonté.
Je pense sincèrement qu’on ne peut comprendre MP puisque c’est ce que disent ceux qui l’ont approchés de près (je pense notamment à Sedir et à Marc Haven).
Il nous appartient seulement je pense d’essayer de pratiquer son enseignement, sans nous laisser dévier par les tentations qu’on ne manque pas de rencontrer quand on s’engage sur ce chemin.
Bien a vous
Olivier
Pour revenir aux portraits présentés par différents ouvrages, celui publié par Serge Caillet dans la réédition de son livre est parfois étonnant.
Ainsi nous y rencontrons un véritable agent secret qui utilise des méthodes à la James Bond lors de son retour de Russie à Lyon. Les documents qui en font foi sont les rapports de police faits par les différents agents chargés de le surveiller lui et son entourage et déposés aux Archivres départementales du Rhône.
Et cela n’est pas une passade mais dure longtemps, plusieurs années. Il reste en effet en contact permanent avec différents membres de la Cour de Russie et de la famille du Tsar, plusieurs vont même se rendre en France pour le rencontrer, plus ou moins incognitos. Et les échanges de correspondances sont permanents, reçus par lui-même ou par son gendre Emmanuel Lalande ; on ne compte plus les lettres, les télégrammes codés, qui sont ainsi échangés, on ne compte plus la quantité impressionnante de boites aux lettres que Monsieur Philippe possède à Lyon sous différents noms. On voit l’organisation qu’il a mise en place pour recevoir ces courriers, ces télégrammes, et pour y répondre.
Et cela s’échelonne sur plusieurs années, ainsi que les rencontres plus ou moins secrètes. On a là un portrait bien différent de celui très adouci que nous présentent ses biographes, et on se rend compte ainsi que, malgré les apparences, il a conservé longtemps une influence sur la Cour de Russie.
J’incite chacun à lire ou à relire ces passages très instructifs ; bien sûr, il va de soi que ces écrits seront critiqués sinon plus, mais on commence à avoir l’habitude de tels systèmes de critique et chacun peut se constituer son avis personnel sans avoir à être guidé par l’avis des autres.
Je reviens sur cet passage puisqu’apparemment mon message précédent a été malhonnêtement avalé dans les méandres de l’informatique.
Ce message disait (de mémoire) que je revenais sur les aventures de l’agent secret Philippe avec la Cour de Russie. Des pages et des pages sont consacrées à ces aventures : on ne compte plus les voyages, les rencontres tant à Lyon qu’à l’Arbresle ou ailleurs en France, aussi bien en Suisse ou en Allemagne, avec des personnages importants de la Cour tsariste. On constate la mise en place d’un véritable réseau tant en messagers qu’en messagères, un nombre considérable d’échanges par lettres ou télégrammes codés, de mystérieux colis.
Quant au télégrammes codés, je faisais une suggestion personnelle : ceux de juillet 1903 sont présentés dans le livre de Serge Caillet, les codages comment tous par un 9, 91…, 97…
Ne s’agirait il pas d’un code très simple donnant référence à des même documents possédés par expéditeur et destinataire (livre, journal, almanach) et 91 signifierait édition de 1891, 97 édition de 1897 ?
Ce n’est qu’une suggestion.
Tout le monde connait les fameux rapports de police écrits d’une part par de véritables policiers et d’autre part par un informateur proche de MP mais jamais identifié officiellement.
Jean Prieur a publié un remarquable ouvrage : l’Europe des médiums et initiés de 1850 à 1950. Et deux de ces chapitres sont consacrés à Papus (38 pages) et Maitre Philippe (34 pages) sans oublier celui consacré à la Librairie du Merveilleux (Chamuel et tous les autres…).
En ce qui concerne les rapports de police, il écrit :
Ces rapports de police sont des documents extrêmement précieux. Dans leur objectivité ils sont finalement plus convaincants que les pages écrites par des disciples que l’on peut toujours accuser de crédulité, d’exagération, de tendance à la légende dorée. On doit être reconnaissant à ceux qui les ont rédigés avec candeur et exactitude.
De retour d’un séjour dans l’Akasha, nous tenons à féliciter les participants pour la qualité des commentaires qui ont été proposés entre le 28 et le 30 septembre.