Le libre arbitre dans les mots de Maître Philippe
Rencontrer un guide spirituel sur la Voie, qu’elle se situe sur le chemin proposé par Philippe de Lyon ou par un autre Guide, conduit à autant de variétés et donc de richesses possibles qu’il peut y avoir d’humains, ou de tous autres êtres « vivants » placés sur la route.
Que ce soit une rencontre, un moment, ou même une lecture, que ce qui entoure chacun dans la vie courante, enrichit à chaque instant. Rien ne devrait etre négligé, mais au contraire, être apprécié, ou au moins, être accomplit en tant que réalisation de faits, dont nous n’avons pas forcément les tenants et les aboutissants, et encore moins les raisons.
Ces moments se réalisent toujours au moment et dans le lieu opportun. Les énergies qui nous entourent, sont suffisamment en présence pour permettre tel ou tel évènement. Même si nous les ignorons complètement la plupart du temps.
Pour peu que l’on soit ne serait-ce que légèrement ouvert vers l’extérieur et vers d’autres façons de penser, les évolutions auront l’importance qui leur est nécessaire et seront de toutes façons, à notre portée.
Si nous avions ne serait ce qu’un peu confiance dans ce qui doit nous arriver, nous ne chercherions peut-être pas plus que cela à tout gérer.
L’impression d’arriver sur la route de quelqu’un dont on se demande ce que l’on pourra bien faire. Des voies différentes? Comment peut-on le savoir? Nous n’avons en réalité aucune idée de l’avancement de l’autre par rapport à notre propre route.
Il y en a autant que d’être humains….Ou à peu près. Nous ne sommes pas tous sensés évoluer sur les mêmes chemins, ni au même moment, pas non plus en parfaite symbiose…Certains diraient que ce serait trop facile.
Il y en a meme qui sont, de temps en temps, tous seuls sur leur chemin…
Ce sont ces différences qui font les richesses de chaque rencontre!
C’est tellement important cette diversité.
D’autant qu’il n’est pas dit que ce qui nous convient, peut être aussi agréable à la personne à laquelle on s’adresse. Il faut faire attention à nos paroles, comme à nos pensées.
Nous devrions bien davantage réaliser que la pensée est aussi constructive que la parole ou l’acte : « Nous avons l’entière responsabilité non seulement de nos paroles et de nos écrits, mais encore de nos pensées » on peut y ajouter les actes
Tout est entendu, vu…..La pensée, comme les paroles laissent des traces. C’est aussi ce qui participe activement aux rencontres qui vont avec cette évolution ; avec cette avancée.
Chacune de ces rencontres, quelque soit son importance dans le temps et dans l’espace, va apporter à l’un et à l’autre. Cette richesse, le plus souvent négligée est pourtant importante. Même si cette importance ne se voit pas, ne se vit pas tout de suite.
Une rencontre, de quelque nature qu’elle soit, devrait enrichir. Meme si elle se finit mal, ou semble connaitre une évolution qui ne satisfait pas. Elle a été mise sur notre route pour nous faire avancer, nous faire évoluer et faire avancer l’autre aussi.
L’intervention du libre-arbitre?
« Qu’est-ce que l’intelligence ? C’est une force qui reçoit la lumière et la vie. Ce que tu la feras, tu la retrouveras. Tout dans la nature a son instinct et son libre arbitre. »
….Vous avez le choix de deviner l’origine de cette phrase.
Ou encore:
« — L’Homme est composé de trois principaux éléments : l’AME, l’esprit et la matière, puis d’une infinité d’êtres qui, tous, ont leur vie propre et qui tous, ont une liberté relative, comme tous les êtres, car la liberté n’existe pas. Conséquemment, on peut avoir son libre arbitre, mais dépendant d’une force centrifuge qui fait tout mouvoir selon des lois établies, ce qui fait que, souvent, nous faisons ce que nous ne voudrions pas faire et réciproquement.
— Vous avez votre libre arbitre et pourtant vous ne l’avez pas. Vous ne faites que ce qui est décrété par les lois de Dieu. Votre âme n’est pas dépendante de votre corps ; il faut que votre cerveau soit très lucide pour percevoir ce qui se passe comme une image derrière ce cerveau, et qui doit être mis en oeuvre. Quelle que soit votre lutte, je demanderai pour vous la force et vous l’aurez. Du reste vous vous apercevrez après chaque cours que ce travail vous profitera non seulement au moral, mais augmentera votre philosophie de toute façon. Votre soulagement est en vous-mêmes. Pour cela on ne vous demande qu’un peu de confiance et vous pourrez soulager vos semblables. »
Dans la Voie du Coeur, on ne doit rien imposer.
On ne doit pas davantage obliger à penser ou à suivre le meme parcours.
On doit juste, par les actes, les écrits, les paroles, donner éventuellement envie à d’autres d’etre interpellés et de peut-etre donner suite
Personne ne doit être obligé ni dirigé.
Il faut proposer, et l’autre est libre de donner la suite qu’il ou elle veut.
On propose, l’autre dispose
Respecter la Voie sur laquelle chacun se trouve sur le Chemin spirituel, est donc nécessaire
Peut alors s’ouvrir:
La Voie des Rencontres
Laisser faire le libre arbitre sans rien imposer, voilà une phrase que beaucoup de dévôts de Philippe de Lyon devraient méditer. L’évolution par rapport à quelqu’un est possible à condition que l’autre soit ouvert vers l’extérieur, que son égo surpuissant ne le guide pas dans le sens contraire, vers l’involution, fort de ses certitudes ou de on intelligence supérieure aux autres. Malheureusement nous rencontrons souvent cela sur le chemin de Philippe de Lyon, même s’il est prouvé noir sur blanc que les certitudes ne sont que des illusions…
Comment pourrions-nous connaître le degré d’avancement de l’autre quand on ne connaît déjà pas notre propre plan d’évolution?
Ce n’est pas parce qu’on étale des écrits des auteurs les plus connus, sans pour autant en appliquer la plus petite notion, comme celle de la charité, que l’on peut estimer notre propre avancée.
Il est même possible de dire que le fait de les étaler, permet de faire connaître les lectures mais pas l’application des principes exposés dans les écrits…..
Comme je l’ai écrit par ailleurs en cette occasion de nouvelle année, faire des recherches, étudier des sources, et sutout les publier pour que tous en profitent, c’est bien. Mais ce n’est pas suffisant le partage doit s’accompagner d’une réflexion plus profonde, afin de connaitre les tenants et les aboutissants, cela est encore mieux, surtout si de nouveau on partage cette réflexion. Et l’idéal serait d’aller encore au-delà pour essayer d’arriver à une quintessence, à sublimer la pensée pour un enrichissement certes personnel mais aussi interactif avec les autres. Tout cela est bien loin que de faire des sauts de cabris en criant sur les toits : moi j’ai un secret, moi j’ai un secret.
A propos …quintessence ?